Marty Friedman

Rappel du dernier message de la page précédente :
Bertrand4069
Je l'ai lu ce passage, super intéressant, comme bien d'autres.
Et je suis d'accord avec lui pour Band-Maid, je comprends pas ce que l'on trouve à ce groupe.
Doc Loco
Dimmu Burger a écrit :
PS : le même Beato qui ne voit pas ce qu'on peut bien trouver à Band-Maid, étonnant non ?


Rectifions, car ce n'est absolument pas ce qu'il a dit. Sa seule exposition à Band-Maid a été lors d'une vidéo où il passait rapidement en revue des suggestions de ses abonnés, et parmi lesquelles il y'avait Band-Maid - il a écouté 30 secondes de "Sense" (si je me rappelle bien - ça peut être un autre titre) et s'est tout de suite plaint de la compression exagérée, tout en relevant qu'il entendait des éléments musicaux intéressants, mais gâchés (pour lui) par cette compression.

Beaucoup (dont moi) se sont souvent plaint de cette compression exagérée au mastering (la "loudness war") qui rend même l'écoute d'un album entier pénible (en particulier au niveau des aigües) et qui est hélas généralisée au Japon (encore plus qu'ailleurs). C'est aussi une des raisons pour laquelle beaucoup préfèrent les versions live aux versions studio (sans compter qu'elles sont géniales en elle-mêmes évidemment) car elles sont généralement moins compressées. Il est à noter que ça s'améliore sur les opus les plus récents, tout en restant marqué, mais ça donne de l'espoir (le rêve serait d'avoir des versions remastérisées correctement à terme).

Et donc, aux oreilles d'un producteur de la vieille école comme Beato, il est tout à fait normal que la production du groupe (et pas le groupe lui-même!) lui ait posé problème. Je serais d'ailleurs curieux d'entendre l'avis de Tony Visconti (puisqu'on parle de producteur de la vieille école) sur la question, lui qui est fan de et a travaillé avec Band-Maid (et dont le travail a ensuite été salopé par le mastering nippon).


Je suis aussi plongé dans la bio de Marty, j'arrive seulement à Cacophony, donc je suis moins loin que vous, mais c'est une lecture plaisante et qui devrait en inspirer pas mal parmi les jeunes musiciens sur la nécessité de s'accrocher pour y arriver, même en étant doué.
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
Dimmu Burger
Certes mais, et après j'arrête le HS, qu'il n'ait pas voulu voir au delà de cette fichue compression pour réellement écouter plus de qq secondes fait bien qu'il na pas "vu" l'intérêt de ce groupe. C'est ça que je regrette. Je n'ai pas parlé de ce qu'il a dit (j'ai oublié) mais de ce qui s'est passé. Des albums incroyables mais mal enregistrés, on a pourtant tous l'habitude, bloquer sur ça c'est idiophile.
Doc Loco
Dimmu Burger a écrit :
Certes mais, et après j'arrête le HS, qu'il n'ait pas voulu voir au delà de cette fichue compression pour réellement écouter plus de qq secondes fait bien qu'il na pas "vu" l'intérêt de ce groupe. C'est ça que je regrette. Je n'ai pas parlé de ce qu'il a dit (j'ai oublié) mais de ce qui s'est passé. Des albums incroyables mais mal enregistrés, on a pourtant tous l'habitude, bloquer sur ça c'est idiophile.


Sans vouloir couper les cheveux en quatre, pas "mal enregistrés" - ni "mal mixés" ou "mal produits" comme on lit trop souvent - mais mal "post-produits": la masterisation est vraiment l'étape finale de la production d'une musique (son vernis final si on veut), et c'est cette étape qui s'est dégradée depuis quelques décennies, dans le but de rendre les morceaux "compétitifs" dans les playlists - il suffit de se faire une playlist de morceaux récents et de morceaux des seventies (non remastérisés!) pour comprendre, les morceaux anciens apparaissent 10 fois moins "forts"!

D'où mon espoir (vain certainement) que le business de la musique revienne à des normes de compression beaucoup plus fines et musicales, et qu'on puisse remastériser (pas remixer!) les originaux. J'arrête là aussi.
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
Bertrand4069
Doc Loco a écrit :
Je suis aussi plongé dans la bio de Marty, j'arrive seulement à Cacophony, donc je suis moins loin que vous, mais c'est une lecture plaisante et qui devrait en inspirer pas mal parmi les jeunes musiciens sur la nécessité de s'accrocher pour y arriver, même en étant doué.
Résilience, c'est le mot qui me vient à l'esprit maintenant que je pense à Marty Friedman.

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