Marty Friedman

Si je devais garder un seul shreder ce serait Marty. Eventuellement le père Gilbert.

C'est vrai que parmi les "shredders" des années 80, il y en a peu qui ont aussi bien mené leur barque que Friedman et Gilbert. (Y'a Andy Timmons aussi !)

Quant à Dragon's Mistress, c'est un des rares albums instru des 80s que je peux écouter avec le même plaisir en 2024, sans me dire "pù£@ qu'est-ce que ça a mal vieilli !"

J'ai acheté l'album en 1999 car j'aimais beaucoup le travail de Friedman avec MEGADETH
Je n'ai pas été déçu et après toutes ces années j'apprécie toujours autant cet album

Oui, Marty a utilisé et exploré beaucoup de gammes exotiques (dont japonaises) avant pas mal de monde, peut-être un des premiers "shreddeurs" à explorer ?
Cela donne une grande ouverture et fraîcheur à ses compositions qui ne sont pas encapsulées dans les seules pentatoniques habituelles que tout le monde use et abuse...

C'est peut-être aussi pour cela qu'il est adulé au pays du soleil levant...

Après il a aussi une très grosse maîtrise de son instrument, rien à dire, c'est un monstre !

&ab_channel=EnzoJBFerrer

non, rien à voir je pense. Il a surtout appris à parler japonais au début des 90's, et ça aide bien plus que de savoir 3 gammes qui sonnent asiatique.

forcément, il passe pas son temps sur Backstage à se plaindre de tout et de rien, ou à boire des pintes au merle moqueur avec ses potes du "milieu".

Farpaitement... Et puis il a de nombreuses cordes à son arc.

8 heures de masterclass avec Marty Friedman, ça vous dit ?
Je viens de découvrir ça : The Art of Soloing, une trilogie de masterclasses en vidéo, faite par Marty Friedman avec Truefire en 2023.
Marty montre et explique dans le détail tous ses trucs, ses Marty-ismes, comment il pense son jeu, etc. Je n'en ai vu qu'un bout et j'ai trouvé ça passionnant. Son but semble être de libérer la créativité, c'est une approche artistique au delà des gammes, techniques ou exercices. Je n'avais jamais vu de vidéo comme celles-là avant.
J'ai vraiment l'impression d'écouter un pote musicien (de génie) qui m'expliquerait à quoi il pense quand il joue.

Ce qui me fait penser que je devrais recevoir son autobiographie dans quelques jours

Tearful confession

pas mal tout ça!

Superbe! Et avec son groupe de tueurs.

J'ai commencé à lire son autobiographie et l'introduction raconte justement, à l'opposé de ceci, comment dans ses premiers temps au Japon, même entouré des chaleureux musiciens de Nanase Aikawa qui l'avait engagé comme soliste, dans une Izakaya (guingette) d'après-concert, il ne se sentait absolument pas à sa place et en total décalage avec son entourage, et se questionnant sur son choix de plonger dans l'inconnu (oui, ça c'est arrangé par la suite ).

Le voici avec Nanase Aikawa dans ces premiers temps - ça pète plutôt bien:




(ici, c'est Pata, de X Japan, à la deuxième guitare!)

Elle est sympa sa bio, j'en suis à la moitié. Si on s'attends à des frasques R&R style Motley Crue, c'est loupé.
Par contre, quelle résilience il a.

J'ai lu un peu plus de la moitié de sa bio, je ne résiste pas à l'envie de partager cette anecdote à la fois people et révélatrice.
Petit spoiler pour ceux qui sont en cours de lecture, je préviens.

Donc on est pendant la tournée Risk, Marty rencontre backstage le guitariste d'un "baby group" qui fait sa première partie : Rick Beato. Oui, celui-là. Il le qualifie de really cool guy, amazing guitarist et ils deviennent potes. Marty écoutait alors passionnément de la J-Pop mais il "n'avait pas la réf" j'ai envie de dire. C'est Beato qui a enseigné à Marty les éléments théoriques de Jazz qui lui manquaient, les accords qu'il n'arrivait pas à déchiffrer, les références aux musiques occidentales amalgamées dans la j-pop (de Gershwin à Manilow).
"Once Rick showed me the basics, I felt like I had the key to unlock a whole new world".
"If it hadn't been for Rick, I likely would never have entered the J-pop community".
"I'm eternally grateful to Rick".
Il apprendra plus tard que certains des top producteurs japonais de l'époque était absolument fans de la pop US bubblegum des 70s, que lui même adorait enfant, CQFD.

PS : le même Beato qui ne voit pas ce qu'on peut bien trouver à Band-Maid, étonnant non ?

Je l'ai lu ce passage, super intéressant, comme bien d'autres.
Et je suis d'accord avec lui pour Band-Maid, je comprends pas ce que l'on trouve à ce groupe.