Les Beatles

Bravo bravo! bon je sais que c'est assez connu mais c'était juste histoire de!

Par contre moi j'avais LU ce truc mais je n'avais jamais entendu ton bootleg avec le dernier accord... hé ben je préfère sans: j'ai toujours aimé la manière si abrupte dont la chanson se fini, qui va si bien avec le coté anecdotique de la compo... et avec le fait que cela soit la note finale du dernier album des Beatles! qui fait qu'on reste vraiment sur sa fin...

Suite à l'édition du morceau il a été placé en toute fin de bande au cas où.
C'est lors des écoutes que Macca a réentendu Her Majesty en fin d'album, que ça lui a plu, et qu'il(s) ont (a)décidé de la garder comme ça à cet endroit avec la fin suspendue sans l'accord final.

Tiens, il y a aussi différentes versions enregistrées du morceau lors du projet "Get Back" en janvier 69, dont celle-ci :



"Originally intended to be an actual tribute to the Queen of England, this song was supposed to be placed in between "Mean Mr. Mustard" and "Polythene Pam" on the side two Abbey Road medley, but Paul McCartney had it removed because he didn't like it. Abbey Road studios engineer John Kurlander explains: "We did all the remixes and cross-fades to overlap the songs, Paul was there, and we heard it together for the first time. He said 'I don't like 'Her Majesty,' throw it away,' so I cut it out - but I accidentally left in the last note. He said, 'It's only a rough mix, it doesn't matter,' in other words, don't bother abut making a clean edit because it's only a rough mix. I'd been told never to throw anything away, so after he left, I picked it up off the floor, put about twenty seconds of red leader tape before it and stuck it onto the end of the edit tape. The next day, down at Apple, Malcolm Davies cut a playback lacquer of the whole sequence and, even though I'd written on the box that 'Her Majesty' was unwanted, he too thought, 'Well, mustn't throw anything away, I'll put it on at the end.' I'm only assuming this, but when Paul got that lacquer he must have liked hearing 'Her Majesty' tacked on the end... We never remixed 'Her Majesty' again, that was the mix which ended up on the finished LP. This is why 'Her Majesty' doesn't have a final guitar chord - it lays unheard, at the beginning of 'Polythene Pam.' And the jarring electric guitar chord that begins 'Her Majesty' is actually from the end of the original 'Mean Mr. Mustard.'"

cool ! sympa cette version avec des slides genre Hawai !

Sont-ce des extraits des CDs Anthology ?

Non, c'est chopé sur You tube.
Mais c'est tiré des nombreux boots qui documentent très bien le projet Get Back, genre "Get back Sessions : day by day"
soit 30 jours/CDs d'enregistrement effectués soit aux Twickenham studios ou aux studio Apple ensuite, puis sur le toit pour finir, en janvier 69

Fantastique !

tu as des liens?

Tous les boots que j'ai ont été achetés sur des foires au disque ou disquaires "spécialisés".
Ceci dit tu trouves tout ce que tu veux en torrent ou via des liens sur des forums bien choisis...

tiens, j'ai appris que glenn gould trouvait exécrable la musique des beatles, il a même écrit un essai sur le sujet

Oui mais il était autiste. Ils sont bizarres les autistes.

Ce qui serait intéressant, c'est de connaître son argumentation.

J'avais un ex-collègue grand amateur de musique classique et de Bach en particulier qui ne supportait pas les Beatles parce que selon lui ça sonnait faux (au niveau des voix particulièrement)...

Inutile de préciser que nous n'étions pas d'accord

Les goûts de Glenn Gould étaient discutés parce qu'il était parfois très acide, virulent dans ses critiques, je crois qu'il avait dit de Mozart qu'il aurait mieux faire de mourir plus jeune, il en aimait pas les dernières oeuvres.
A propos des Beatles, il trouvait que c'était répugnant, une base musicale médiocre avec quantité d'arrangements, comme un mauvais gâteau de super marché avec un tout petit biscuit sans saveur et une quantité de crème bien grasse et trop sucrée, il citait comme l'apothéose de la pire et la plus représentative chanson des Beatles "the long and winding road" ou la face B de l'album Abbey Road.

Bref, on est dans la subjectivité la plus totale et pas dans l'analyse rationelle. Ce qui est finalement logique en matière de musique, et d'art en général, ou la subjectivité est forcément reine. Moi ça ne me dérange pas qu'il n'aime pas, après tout lui-même ne tire sa célébrité que de son interprétation de l'oeuvre des autres, et de son excentricité (très relative, mais on est vite excentrique dans le milieu classique). Bref, c'est un avis qui me touche autant que celui de Mr Dupont du tabac en face: il n'aime pas, grand bien lui fasse.

Ben non, ça n'est pas du tout subjectif... C'est une appréciation éclairée venant d'un des plus grand musicien du XXe siècle, c'est d'ailleurs totalement justifié... Les Beatles ça se résume a des mélodies faciles, mal interprétées qui a partir de "Rubber Soul" vont êtres noyées dans des arrangements boursouflés, dégoulinants ou "bouche trous" (dont le groupe n'est même pas responsable, vu que c'est le vieux George qui était aux commandes)

Glenn Gould, n'a jamais dit de mal des Beach Boys... C'était un homme de gout et il était juste dans ces appréciations esthétiques...

*note dans son petit lexique personnel: "homme de goût" = homme ayant les mêmes goûts, bien sûr totalement objectifs, que MOA"*

Tu fais quand même un peu dans le comique de répétition ces temps-ci non?

Mouais... C'est toujours facile de se réfugier derrière la pluralité subjective des représentations qui naît de la relation sujet/objet artistique...
C'est un peu comme asséner une fois de plus la phrase inutile "chacun ses gouts" (qui d'ailleurs n'est pas correcte, il faudrait plutôt dire chacun son gout pour être cohérent)...

J'étais justement entrain de parler de ça a un philosophe qui travaille sur l'esthétique ce WE. La seule façon de réconcilier les subjectivités dans un cadre esthétique, c'est de les encadrer et de les guider par des critiques d'élites éclairées (ici Glenn Gould)... Sinon ça devient n'importe quoi, c'est la dictature du top 50... et des petits groupes pop a minettes comme les Beatles deviennent des génies... un peu de sérieux...