David Watts a écrit :
Ce genre de mastering, je sais pas pour vous, mais ça me fatigue méchamment l'oreille, même à volume minimum.
il y a une étude qui a été faite au sujet des nuisances physiologique, psychologiques (fatigue, énervement) et psycho-acoustiques (perte de capacité de discrimination sonore) induites par l'hyper-compression de la dynamique des mixs.
Faudrait que je remette la main dessus...
Ce genre de mix sonne doublement étriqué: d'abord parcequ'il ne respire pas en dynamique, mais aussi parcequ'avec cet écrasement du son il devient nécessaire de saucissonner la bande de fréquences en zones précises, chacune attribuée à un seul instrument. Ce n'est plus vraiment un mix, c'est une juxtaposition fréquentielle de sources: tu entends poc-poc 60-90Hz pour la grosse caisse, doum-doum entre 90 et 110Hz pour la basse, etc..
anti-musical au possible... une sorte d'objet sonore hyper-calibré.
La quintessence du produit par rapport à l'humain en matière de musique.
L'antithèse du mélange, la traduction sonore du "chacun chez soit en les vaches sont bien gardées".
Pas mal de "punk-rock" US actuels fonctionnent sur ce principe.