Le topic du Rock Progressif

Rappel du dernier message de la page précédente :
Redstein
On pourrait quand même répertorier ici les projets prog et assimilés (pléonasme ?) des membres du fofo...

À tout seigneur, tout honneur, commençons par le travail d'Anaon, créateur de ce topic :

http://www.spleenarcana.com/

Je sais qu'il y en a bien d'autres, mais c'est un début. J'ajouterai à la liste quand j'en trouverai le temps. N'hésitez pas à faire de même. Anaon pourra éventuellement ajouter cette liste à son premier post

Tiens, Anaon, c'est quoi l'histoire derrière la quasi-citation dans l'intro de Trample on Me ?

'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Redstein
Peter Gabriel a chanté "Watcher of the Skies" avec Yes dans le temps - le saviez-vous ?

'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


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Redstein
Jolie collision Yes/Kansas :



Quelqu'un saurait-il me dire d'où vient la mélodie principale (si, comme il me semble, elle n'est pas d'eux) ? Ça me titille, mais ça y en a pas viendre
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


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Redstein
Un ptit coup d'salsa ?

&NR=1
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


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- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Redstein
Crimson live en 74 : Lark's Tongues in Aspic part II, The Night Watch, Lament & Starless - à la télévision française...



Ce truc est absolument fumant... Bon je ne suis pas fan du début de la version pré-Red de Starless - Cross et Wetton ont du mal (mélodie au violon poussive et approximative, à laquelle font écho les ports de voix de Wetton... ). Faut dire que la version de Red est intouchable... ou simplement aboutie.

M'enfin le morceau reste intéressant (et décolle pour de bon dans la deuxième partie, excellente), et tout ce qui précède est passionnant de bout en bout - jeu, son, prise de vues... Jetez-vous dessus !


(Et DEUX Mellotrons !)
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


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jules_albert
voilà une chronique du musicologue gilles tordjman qui traite de l'importance du rock progressif (genesis, yes, can, neu!, etc.) :


Pour l'histoire officielle du rock, les années 70 font figure de repoussoir commode. C'est que, durant cette période bornée, grosso modo, par la fin des utopies (séparation des Beatles, mort de Hendrix) et la déferlante punk, le rock aurait oublié la fraìcheur des commencements pour céder à l'orgueil boursouflé de ses prétentions "artistes". Un certain nombre de groupes ou de musiciens ont donc fini par n'être plus cités que comme des épouvantails, et il est encore aujourd'hui de bon ton de ricaner à l'évocation de Yes, Genesis, et autres Barclay James Harvest. Revêtu de l'étiquette "progressif", ce rock-là s'est vu accuser des tares esthétiques les plus impardonnables. Mais surtout, on a stigmatisé sa position dominante, comme si, pendant tout ce temps-là, n'avaient pu s'exprimer que des virtuoses prétentieux ou des adeptes planants de la méditation transcendantale. Cette histoire est fausse, bien sûr; et tous les amateurs un peu éclairés savent qu'elle n'a pu s'édifier que sur un oubli concerté, une loi du silence qui a frappé rétrospectivement tout ce que cette décennie a produit de plus excitant en matière de musique brute, à savoir le rock allemand. Il faudra attendre le début des années 90 et Krautrocksampler, le livre de Julian Cope, chanteur anglais d'un des groupes les plus atypiques de la scène new wave, pour que soit reconnu le rôle fondateur du krautrock dans la genèse de toutes les musiques actuelles.

Faust, Can, Neu!, Kraftwerk, mais aussi le bouillonnant premier album de Tangerine Dream (si loin des "planeries" ultérieures auxquelles leur nom est désormais associé), Agitation Free, Amon Duul II, Annexus Quam : pour qui découvre aujourd'hui ces diamants noirs de l'orée des années 70, une sérieuse remise en question s'impose. Un exemple parmi d'autres : alors que tout le monde répète un peu paresseusement que Brian Eno et David Byrne auraient inventé à eux seuls le sampling et la world music avec My Life In the Bush of Ghosts en 1981, il suffit d'écouter Canaxis, de Holger Czukay - bassiste de Can - pour comprendre que tout cela était déjà merveilleusement défini depuis 1969... Mais c'est assurément la réédition des trois albums de Can qui risque de bouleverser durablement la vulgate de l'histoire du rock. Et détrôner Kraftwerk de leur piédestal visionnaire conquis avec Radio Activity, leur moins bon titre.

C'est comme si l'obscur duo caché derrière l'anonymat revendiqué de Neu! avait trouvé d'entrée la clé de la formule d'Hokusaï : "Chez moi, soit un point soit une ligne, tout sera vivant." En trois disques, Neu!, Neu! 2 et Neu! 75, ces invraisemblables théoriciens muets - l'absence quasi totale de voix rend leur colère redoutable - n'ont pas eu d'autre but que de réduire la syntaxe rock à sa plus simple expression : soit une série de morceaux sur un seul accord, soutenu par le pilonnage d'une batterie rigoureusement métronomique. Le miracle de cette musique est qu'on ne s'y ennuie jamais un seul instant. Et que sa violence atteint une telle stylisation qu'elle procure une sorte de calme paradoxal. De fait, toutes les musiques tenues aujourd'hui pour modernes existaient à l'état natif dans les trois manifestes de Neu! : la "trilogie berlinoise" de Bowie (qui, avouant sa dette à l'égard des Allemands, ne les a pas moins caricaturés, parfois grossièrement), la magnifique lumière noire de Joy Division, la raideur dangereuse de Wire, presque toute la musique électronique actuelle, les envolées icaresques de Scott Walker, jusqu'aux plus récentes merveilles de Radiohead. Mais il y a évidemment dans cette oeuvre bien plus qu'une simple histoire de rock. Parce qu'elle s'offre sans aucune justification, dans un silence terrible, cette musique-là ne donne plus à entendre qu'une radicalité souveraine et désinvolte; elle perpétue tous ces gestes de refus absolu qui, des grognements de Dada aux Séparations de Wolman, opèrent des fractures irrémédiables dans le conformisme de leur temps. Le destin de ces trois disques est lui aussi exemplaire puisque les gens de Neu!, brouillés pendant quelque vingt-cinq ans, refusaient jusqu'à maintenant d'aplanir leurs différends, préférant tirer le diable par la queue plutôt que de céder aux sirènes d'une réconciliation à but lucratif. Il faut dire que leurs beaux débuts, ces trois disques de soleil et d'acier, justifiaient une telle intransigeance. Ils sonnent encore aujourd'hui comme s'ils avaient vingt ans d'avance.
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
Bobo Parisien
Comparer le prog chiant, pompeux et convenu de Yes et Genesis etc. à la kosmische musik allemande directement issue de l'influence de Stockhausen, des grandes avants-gardes européennes et de l'activisme de la jeunesse allemande (en rupture) née juste après la guerre dans un pays détruit et occupé... C'est du grand n'importe quoi...

Le reste de "l'article" est un festival de lieux communs et de portes ouvertes enfoncées sans aucuns intérêts... pour qui a un minimum de culture musicale...

Comme d'hab, julot a copié-collé un texte à la con qu'il n'a même pas compris... Ca devient épuisant...
Les rentiers sont sympas
Redstein
Bobo Parisien a écrit :
Comparer le prog chiant, pompeux et convenu de Yes et Genesis etc. à la kosmische musik allemande directement issue de l'influence de Stockhausen, des grandes avants-gardes européennes et de l'activisme de la jeunesse allemande (en rupture) née juste après la guerre dans un pays détruit et occupé... C'est du grand n'importe quoi...

Le reste de "l'article" est un festival de lieux communs et de portes ouvertes enfoncées sans aucuns intérêts... pour qui a un minimum de culture musicale...

Comme d'hab, julot a copié-collé un texte à la con qu'il n'a même pas compris... Ca devient épuisant...


Vous allez bien ensemble, tous les deux (mais le plus fatigant des deux n'est pas celui qu'on croit).
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


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- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
jules_albert
Bobo Parisien a écrit :
Comparer le prog chiant, pompeux et convenu de Yes et Genesis etc. à la kosmische musik allemande directement issue de l'influence de Stockhausen, des grandes avants-gardes européennes et de l'activisme de la jeunesse allemande (en rupture) née juste après la guerre dans un pays détruit et occupé... C'est du grand n'importe quoi...

Le reste de "l'article" est un festival de lieux communs et de portes ouvertes enfoncées sans aucuns intérêts... pour qui a un minimum de culture musicale...

Comme d'hab, julot a copié-collé un texte à la con qu'il n'a même pas compris... Ca devient épuisant...

tordjman ne compare rien du tout, c'est un grand musicologue, c'est toi qui a rien compris. il dit juste que certaines choses ont été passées sous silence et que l'histoire du rock a été falsifiée au profit de certains de tes petits chouchous, d'où ta réaction à la noix.

et puis, c'est pas comme si neu! et can étaient des émules de la bande à baader.. le krautrock est plus proche de yes que de la rote armee fraktion.. toi aussi d'ailleurs
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
Bobo Parisien
Tordjamn un grand musicologue, t'as pas bientôt fini de prendre les gens pour des cons... pareil pour les comparaisons pourraves, c'est pas moi qui écrit des conneries...

Citation:
voilà une chronique du musicologue gilles tordjman qui traite de l'importance du rock progressif (genesis, yes, can, neu!, etc.) :


Rien n'a été passé sous silence (a part peut être par des caves de jourlaneux comme Tordjamn) dire que le Kraut a été occulté pendant la période Punk c'est stupide et inexact, car c'était justement une influence évidente et revendiquée (de Lydon aux groupes post-punk les plus extrêmes)

Et pour nourrir tes fantasmes révolutionnaires... Des membres d'Amon Düül (qui était un collectif a géométrie variable ou circulait pas mal d'activistes d'extrême gauche) on finit après la scission en deux de la formation, dans des groupes d'actions justement proches de Baader-Meinhof... Rien a voir avec ces regards d'huîtres de Yes...

Apprend a lire avant de poster tes copier-coller à la con... Ou quand tu parles de musique, essaye au moins d'avoir écouté les disques, avant d'écrire n'importe quoi...
Les rentiers sont sympas
Bad Monkey
Anaon a écrit :
Si le chant en italien ne te dérange pas, tu vas halluciner

http://www.italianprogrock.com/
http://www.progarchives.com/su(...)le=28
http://rateyourmusic.com/list/(...)wels/

Quelques incontournables :




La PFM ici c'est plus que culte, c'est un monument!!!!
"You'll never come up with your own gear, untill you've copied.
That's the best thing. Just steal!"

-Ritchie Blackmore

“I may not be the greatest guitar player in the world,
but I’m 100 times better than everyone else. ;)”

–John Norum
Invité
  • Invité
Une petite merveille:



Citation:
Le trio français Amphyrite était originaire de Villefranche-sur-Saône, une ville proche de Lyon. Ils ont joué un rock progressif entièrement instrumental à la guitare électrique, basse et batterie. Leur seul et unique album "Amphyrite" a été publié à 200 exemplaires sur un petit label en 1973. Aujourd'hui, le LP a une valeur de 1000 € aupres des collectionneurs. En 2003 il a été ré-édité en CD, les 500 exemplaires ont été vendus depuis longtemps.
Redstein
Fabuleux groupe :



'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


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