grasshopper a écrit :
Merci. J'ai bien ri.
Le truc en France, c'est qu'on n'a pas de Tennessee, mais on a le Gers, les Pyrénées, la Dordogne, les Vosges, les Alpes, le Limousin, le Mont-St-Michel et St-Malo. Mais c'est sûr, au lieu de t'emmerder à trousser quelques rimes riches pour rendre hommage à ces lieux magnifiques, c'est bien plus facile de parler de villes où t'as jamais mis les pieds pour vendre du rêve à des beaufs ... "Brie Comte Robert, ton univers impitoyable ...".
Ca prouve que tu es comme ces gens que tu méprises en les appelant "beaufs" : Tu n'as rien compris au rêve américain, pour toi c'est les plaines, les Cow Boys, etc... etc...
Le rêve américain, c'est la possibilité de partir de rien et d'arriver à quelque chose de grand. Je te juges pas, mais le rêve américain il date d'avant Johnny, c'est l'époque où le mineur du nord qui crachait ses poumons au fond de sa mine, où le cultivateur du sud se torturait le corps dans ses cultures, ben il rêvait à Hollywood, Broadway...
Plus contemporain et qui nous concerne, aux USA, quand tu as un gamin qui dit à ses parents qu'il veut faire de la musique son métier, tu as les parents qui l'aident, l'encouragent dans cette voie. Quand tu dis celà à tes parents en France, ils te disent d'aller faire tes devoirs parce c'est pas un vrai métier.
Ensuite, tu dis "c'est bien plus facile de parler de villes où t'as jamais mis les pieds". Je sais pas quel âge tu as, mais tu juges la pensée d'une époque que tu n'as peut-être pas connu. Johnny, il est né en 1943, il a baigné comme tout son public de l'époque dans les moments de la libération. Et si aujourd'hui, c'est politiquement correct de cracher sur les USA, à cette époque là, les Américains étaient nos libérateurs. Le public en avait rien à foutre du Gers ou des alpes maritimes, il voulait le Texas, l'Ohio, le Tennessee.
Enfin, pour terminer sur le rêve américain, je suis pas un capitaliste, je suis même bien à gauche. Mais quand tu vois le type, en France, qui veut devenir artisan, monter "sa boîte à lui" les freins administratifs qu'il rencontre, les taxes, il n'a pas encore gagné le moindre centime qu'il est déjà endetté. Pour ce type là qui met toutes ses tripes dans son projet, je peux comprendre que la libre entreprise américaine puisse faire rêver.
Alors, pour terminer, je n'entre pas dans le consensus anti américain. Moi les USA me font toujours rêver, et je prends la distance nécessaire pour ne pas me focaliser uniquement sur leur avant dernier président et ses actes discutables pour les injurier.
Hé les mecs, j'ai composé une chanson qui dure 5 minutes 15, et si on l'appellait 5:15 ???