arsenelapin a écrit :
Dix ans bientôt que cette histoire fait battre nos coeurs, il est tenace le coco !
Ça me donne encore des envies de daubic tout ça !
Ce que je prenais pour un bashing g.comien comme les autres (i.e bête et rigolo
), porte en réalité sur une vraie imposture. C'est moins drôle, dit comme ça, mais à chaque découverte, on se rend compte que ce mec a mené une stratégie systématique de fabrication de références. Je ne sais pas dans quelle mesure, cela pourrait être notre rôle de faire savoir que ce mec, guitaristiquement, est insignifiant, ou continuer dans le carnaval qui est une forme critique tout à fait importante et digne!!!
En attendant, une petite tentative de résumé sérieux (mais largement non-exhaustif)
JPD a bénéficié de la carrière de son papa (sous et carnet d'adresse) pour monter une grosse entreprise de réédition (pas production, car produire est un noble métier). Puis, à l'aide des réseaux de distribution qu'il avait monté, il a distribué ses DVD et CD de cours de guitare. Puis, ayant assez d'argent, il a acheté une des plus belle Stratocaster de collection (sa miss Daisy) et quelques autres guitares tout à fait intéressantes. Avec
- le carnet d'adresse de son papa,
- les chiffres de vente des albums (rééditions d'autres artistes et cours de guitare amalgamé sous le nom de "vente d'album d'instrumentiste")
- sa collection notamment l'exemplaire de guitare rare qu'il possède
- un album de charité,
il attire quelques "vraies" stars de la guitare. Ce sont des rencontres fortement médiatisées: photos, enregistrement vidéo. Le wikipédia enregistre consciencieusement toutes ces activités. Et la boucle est bouclée.
Je vous propose d'écrire un scénario pour le premier film d'horreur auto-produit par les users de g.com:
Citation:
Jean-Pierre
synopsis (inspiré wikiment de Jean-Philippe):
Fabrice est un cadre moyen (à manche courtes), guitariste amateur postant régulièrement sur backstage. Incompris par sa femme et sa fille, il passe une soirée bien arrosée dans un pub de son quartier et rentre chez lui en chantant ses airs préférés dans la rue, ce qui lui vaut de recevoir un violent coup de poing au visage de la part d'un citadin agacé par le bruit.
Lorsqu'il se réveille à l'hôpital, Fabrice se rend progressivement compte qu'il est dans un monde parallèle où Jean-Pierre Danel est devenu « l'idole des jeunes ». Chez lui, sa collection de vieux disques de blues américains et d'ampli fender est remplacée par une collection de disques, DVD, posters dédicacés, Strat signature modèle JPD. Sa fille s'appelle « Daisy » en hommage à la guitare de JPD et sa femme a même eu une aventure de jeunesse avec la star. Au bord du désespoir, il se décide alors à .... à compléter
Vous battez pas, je vous aime tous