Guitaristes et Groupes des SIXTIES & SEVENTIES ...

Dans les groupes à cuivros, j'étais fou de Chicago.



Plein de guitaristes : Lynyrd Skynyrd ! Avec la reprise de Call me the breeze de JJ Cale qui mériterait à lui seul 20 pages !

Status Quo, encore un groupe à guitares qui marqué par son énergie et ses nombreux tubes

James Hamish Stuart, le Red Devil, ici à la basse comme au «cut cake», une voix et des doigts aussi

Alan Gorrie (ici à la guitare et au chant) tenait la basse quand Hamish Stuart s’embarquait à la guitare.

Mais l’attaque (notamment) riff-rythmique de Onnie McIntyre reste pour moi un sacré beau pavé dans la mare...

Triple birth of the cool pour la peine et sa joie...😎😎😎.

Ce topic envoie du lourd, ça fait plaisir de réécouter tout ça (enfin y a des découvertes pour moi aussi )

The Allman Brothers Band

"Blue Sky" Live 1971. L’association de Dickey Betts & Duane Allman, deux guitaristes d'exception, fait merveille. Une tuerie.

JJ ?
20 pages, pas moins, en faisant bref .
J’y songeais justement tout à ma besogne précédente, ne serait-ce que pour son 1° album, ce fantastique Naturally enregistré en 1971 que Call me the Breeze ouvrait avec orgueil.
Je n’ai pas réussi à retrouver l’album original sur le Wild Web and Weird.

Après, on peut aussi envoyer à la rescousse Ry Cooder, par exemple en 1972, «Into the Purple Valley» qui ne nous éloignera pas du JJ et de son Harmony de légende, trafiquée comme un rêve mécanique et fragile de Jean Tinguely ; Ry qui nous ramène, peu ou prou, aux confins de Lowell George et Paul Barrere...

Et n'oublions pas Atlanta Rhythm Section, un groupe de musos de studio qui a eu son petit succès avec un Southern Rock+ assez soft et sophistiqué :



Barry Bailey (écoutez l'outro du morceau ci-dessous (Sky High en live - superbe son de LP) et James B. Cobb, aux guitares

Lui , il m'a toujours obsédé ( et pourtant je déteste le jazz c'est dire la prouesse du type) . Le grand style , la classe , inégalable et inégalé.

Rien que le présentateur du début , sa voix, sa prestance , son flegme , son look... t'es déjà dans le jus. Tu lui mets une pédale whawha derrière et 3 danceuses afro devant ça le fait

J'adore Ry Cooder et je partage ton sentiment point par point.
Je me souviens de ce Naturally acheté fiévreusement à sa sortie et déballé devant ma platine pour dévoiler ce charme étrange qu'était alors la musique de JJ Cale… J'avais un bon disquaire à l'époque.

C'est marrant, j'ai l'impression que ce topic tire par mal de l'autre coté de l'océan. Et puis j'ai envie de faire écouter des trucs un peu oubliés qui n'ont pas dépassé les seventies.

Alors pour continuer dans la même veine, moi ça m'inspire ça:



Encore un monstre de la guitare qui a été arrêté en plein envol

Mais il reste ses enregistrements virevoltants!

Pour la vieille Harmony de JJ, afin de mettre à jour les images sous les mots, et les ravauder au sujet,

de face :



et son dos sans fond :



Harmony qu’il jouera si longtemps, par exemple, en 1979, au Paradise Studios de Leon Russel et avec lui ; voir sa «Piece of Machine» qu’il détaille ici, avec gourmandise, vers 4’10, dans cette session inégale mais, somme toute, assez passionnante :

Joli cabinet de curiosités

Joe Walsh, Jim Fox, et donc en un éclair Tommy Bolin, Cleveland et sa banlieue, presque chez moi, à Fairview Park, un jet de pierre.
Ou, sur les bords de l’Erie, Cleve et son trop fameux Rock and Roll Hall of Fame, dessiné par Ieoh Ming Pei, oui, celui de la Pyramide du Louvre.
Ça doit être mon côté provincial .

Ah, l’âge, ce naufrage...

Allez, cela mérite une virée du côté des Ohio Players (de Dayton, non de Cleveland), lancés par le Wolfman J. en personne...



Ou ce «Fire» d’exception...



Bon, le prochain amuseur de Cleve OH, ça risque d’être le Pere Ubu de David Thomas, sorti dans ces lointaines années-là, aussi.
Ça risque d’être moins funk, et plutôt junk and skunk, déglingue élégante, croassante et furibarde

En parlant de James Gang, Joe Walsh tient toujours salement la route ('fin bon, au moins en 2012...) :


(Life's Been Good - un chef-d'oeuvre absolu, à tous les niveaux)


(Rocky Mountain Way - pas tellement loin derrière...)

Tommy Bolin un peu moins...