Serge Teyssot-Gay dans le Vercors

Rappel du dernier message de la page précédente :
Redstein
Merci. Ce soir je ne pourrai pas, mais pour vendredi, je vais voir...
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Redstein
Mollotof, tes ER20, ce sont ceux-ci...



...ou bien ceux-ci ?

'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
mollotof
moi j'ai les premiers.

Je te conseille ceux là, sauf, si tu es un enfant de moins de 12 ans ou un nain, auquel cas je te conseille les seconds qui est le modele enfant
Redstein
Oh p... qu'il est c... Ça m'apprendra à oublier NoScript (même si le nom aurait quand même dû me mettre la puce à l'oreille) !!!
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
mollotof
au fait, j'avais oublié ça :
Le Daubé a écrit :


LANS-EN-VERCORS
Zone libre vs Casey & B. James : le plateau incendiaire



Zone libre vs Casey & B. James. Un concert (événement !) qui aura lieu aujourd'hui à Lans-en-Vercors, à la croisée des chemins de Rocktambule et de "Résonance de la Résistance", porté par le Parc du Vercors. Rencontre avec Serge Teyssot-Gay, électron essentiel de Zone Libre.


- Comment a germé le projet de l'album "L'Angle mort" ?

« Au tout début, chez moi... J'avais découvert La Rumeur en 2001, pendant la dernière tournée de Noir Désir, et j'avais vraiment aimé leur état d'esprit, leur musique, leurs textes. Après ça, il y a eu quelques allers-retours entre nous, sur scène, jusqu'au jour où j'ai croisé Casey. De tout cela est née l'envie de travailler ensemble. »


-Mélanger rock et rap, c'était un peu risqué...

« Pour nous, ça coulait de source en tout cas... C'est vraiment une histoire de rencontre en fait : on s'apprécie, on se nourrit les uns les autres. Alors, aujourd'hui, après avoir vécu quelque chose de fort artistiquement et humainement avec Hamé, nos routes se sont séparées, mais on poursuit l'aventure avec B. James, pour cette tournée et pour le prochain album. On est arrivé à un équilibre. »


-Qu'est-ce qui vous réunissait avant ce projet, une colère commune ?

« Oui, c'est sûr, il y a de ça... Sur l'album, on entend Aimé Césaire parler de la colère créatrice, et c'est vrai que ça peut être un ressort énorme, quand elle est positive et structurée, elle peut déplacer des montagnes. D'ailleurs, Casey a un talent de cet ordre-là, elle arrive à puiser dans le très intime pour toucher à l'universel. Mais après, on n'a ni étendard, ni message, on n'est pas là-dedans... »


-Certes, mais on vous a vus souvent dans le Vercors, ce n'est pas tout à fait neutre...

« L'époque veut que les lignes de fracture et les démarcations soient de plus en plus nettes et tant mieux. Et le Vercors est évidemment lié à la Résistance et tout ce que ça évoque, et ça n'est pas rien, mais là encore, c'est surtout lié aux gens qui nous invitent finalement, qui sont profondément concernés par l'humain, et dont on se sent proches. »


-Le titre de l'album se veut prémonitoire ? C'est une manière d'annoncer un
carton ?

« On peut prendre ça comme on veut !... Mais c'est vrai que le climat actuel est de plus en plus oppressant. Des gens de pouvoir qui jouent avec la peur, c'est pas nouveau, mais là, les espaces de liberté sont vraiment de plus en plus restreints. Et les angles morts, c'est peut-être ces îlots de résistance, qui existent ou qu'il faut inventer... »

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