Comme toujours, je pense que c'est un faux débat. Cependant, s'il y a un truc qui me parle, c'est que parfois dans la musique, on s'ennuie même si tout est objectivement parfait, avec de la complexité, de la dynamique, du mouvement, etc. Alors que d'autre fois, même avec un simple oscillo bien cracra qui donne l'impression de sortir d'un jeu video des années 80, on ne s'ennuie pas une seconde. Je retrouve le même phénomène avec la simulation d'ampli : une merde d'ampli aura toujours un sweet spot, quelque part, peut-être pas le plus polyvalent, alors que même dans le top de la simulation, il manque toujours un truc qui fait qu'on passe la moitié du temps à chercher des réglages. Et ce truc en plus ou en moins, j'ai l'impression qu'il est à rattacher au pouvoir d'évocation. Par exemple, ton dernier truc, Zorzi, Starry Night, c'est propre, c'est plaisant, c'est beau, mais ça manque de spontanéité, on a envie de déchirer le cellophane. On sent qu'on est dans la matrix. C'est mon ressenti. Après, je ne crois pas que la frontière suit exactement la ligne numérique/analogique. Mais je pense qu'il y a un lien.
Vous battez pas, je vous aime tous