Zorzi a écrit :
C'est vrai. Dans l'optique de faire connaître, voire de vendre, il faudrait construire tout une machinerie à commencer par de nombreux réseaux sociaux. L'idée même m'épuise… Je ne me sens pas l'énergie ni le cœur pour fabriquer un packaging de présentation de mes compos.
Depuis tout jeune, il m'a fallu tout le temps essayer de dépasser le rôle premier où réside mon plaisir : composer. On doit faire l'ingé-son, le promoteur, l'agent, le publicitaire, la plate-forme d'envoi, le photographe (ça je sais faire), vidéaste, monteur, businessman et j'en passe… Ça ne sert pas à grand chose si ce n'est à s'épuiser jusqu'à ruiner l'élan vital du pourquoi on fait tout ça : la musique.
Pour l'instant, j'éprouve du plaisir, du feeling… Je ne lâche pas ce chemin : il peut disparaître à tout moment. Par contre je conçois tout à fait qu'à force je devienne fatigant à sortir des trucs tout le temps. Je ne fais que ça toute la journée !
Pas seulement dans l'optique de vendre: je crois que le packaging aide l'écoute et surtout la réécoute de la musique. Tu le ressens toi-même: pour les auditeurs, le côté sériel peut devenir fatiguant. On a besoin de jalons, de périodes ou de chapitres. Sinon on n'y retourne plus (en tout cas moi). Cela peut-être dans les titres, dans les images qui accompagnent, dans des formes de collections/classements sur des thèmes, etc.
Mais tu as évidemment tout à fait le droit de t'en foutre et de simplement chercher le plaisir de produire des morceaux
Cela reste le plus important.
Vous battez pas, je vous aime tous