Le topic de l'élite, la crème de la crème

Une critque peut faire avancer, par exemple je ne me rendait pas compte que mes frequences rendaient le truc plat a force d'en avoir de trop ailleurs.

Ou ces derniers temps, je ne fini pas mes morceaux, sujet qui reste a l'appreciation de chacun. Parfois j'abandonne une oeuvre dans l'etat pour passer a autre chose.

Je penses que tout critques est la bien venue, on ne cherche pas specilement a plaire, mais a ouvrir un dialogue, s'ameliorer.



C'est de la faute a Zorzi il n'aime pas ta FM

J'ai eu un TX7 à sa sortie

Manquerait plus que je cherche du succès, surtout ici.

Aucune diffusion sur les plateformes de vente, pas d'agriculture du follower, rien. Ça me fout la gerbe.

Qu'on n'aime pas ce que je fais, j'ai une p… d'habitude depuis le temps…

Non, il n'y a plus de goût pour écouter ce que fait le voisin.

Les endroits qui sont supposés réunir des musiciens ne parlent plus de musique et encore moins de compos. C'est ça qui me chagrine.

Entre potes qui ont differents groupes on se donne des avis sur les compos, le son, les mixs. Faut peut etre etre plus proches?

Fm toussa en fait t'etais fan de Balavoine et tu chantais que les femmes s'arrachaient ta vertue.. avoue

Musicien et mélomane sont deux choses bien distinctes. Moi j'ai toujours été nul pour découvrir de la musique, il fallait que j'emprunte trois fois le même disque à un pote, qu'il insiste, pour que finalement j'accroche... Et les plus grands mélomanes ne sont généralement pas musiciens. Tu fais erreur en cherchant ça ici. Moi j'ai trouvé mon bonheur avec Openlab (.fm), une radio assez pointue, Youtube bien sûr, Wikipedia pour m'aiguiller... Mais il faut y passer du temps, c'est une activité à part entière comme composer. Il doit bien y avoir des forums aussi...

La musique a toujours été centrale dans ma vie. Je suis musicien et mélomane, c'est naturel. Les radios web ont ceci de pénible : une écoute forcée dans la durée. J'ai essayé et abandonné après n'avoir rien trouvé. Ça prend trop de temps. Et puis mon registre des plaisirs est assez large.

Ce que j'évoquais (bien naïvement), c'est de croiser des passionnés de musique qui en font.

Encore jeunot, je fréquentais un magasin de disques à Rouen où on rencontrait d'autres allumés. J'ai été copain avec un type qui s'est révélé être Dominique, le chanteur des Dogs. Nous nous entendions très bien malgré de grandes différences de goûts. Pour moi, c'était un groupe du coin que j'allais voir en répét'. J'appréciais leur implication et même leur musique bien que je venais d'une autre galaxie. Ce qui comptait, c'est qu'on adorait la musique. Ça nous rendait vraiment proches et nous en parlions tout le temps.

J'ai un ami depuis plusieurs années qui est DJ techno pas mal connu qui tourne dans le monde entier. La même chose, il m'a fait découvrir des artistes que je ne soupçonnais même pas et pourtant on ne passerait pas un seul morceau de l'autre chez soi. Mais nous avons des artistes en commun et nos discussions sont enrichissantes au possible.

Musicien et mélomane, ça va de paire. Enfin pour moi.

Oui pour toi, mais la section Groupe/Artiste parle pour moi

Le mieux comme tu dis c'est de fréquenter des musiciens IRL, mais pour ça il faut se farcir les groupes, les répètes... très peu pour moi.

C'est déprimant vos histoires, mais très vrai. Personnellement, mon problème c'est le temps. Mon temps disponible je le passe à faire de la musique. Je ne bosse pas en musique (à part pour des taches très particulières qui sont rares), je n'aime pas me promener avec des écouteurs: les sons de la vie, des transports, des discussions voisines me sont indispensables. Dans ma jeunesse sous influence, on passait des soirée entières à discuter et écouter de la musique, avec de bonnes installations, du volume. L'écoute prenait de la place. Maintenant, je mets de la musique quand je passe l'aspirateur

Je plaisante à peine. J'ai un ami pro, bien prolifique, qui me file ses disques et lorsqu'il m'a donné le dernier, récemment, j'ai remarqué que l'ancien était encore sous cellophane (du coup, pris de honte, j'ai consacré une soirée à les écouter). Je suis assez d'accord pour dire qu'écouter de la musique, c'est se placer face à de bonnes enceintes et ... écouter. Et ce temps, et bien je ne le prends plus tellement

Il y a eu cette epoque, ou j'allais a la Fnac et y passait l'apres midi a ecouter des disque.
Oui ca remonte a tres loins, les debuts 80.

Les mp3, itunes, spotify et autres ont mis fin a cette epoque ou on prenait le temps d'ecouter, ou on allait chez le disquaire.

A Londres, j'avais mes hot spot pour les live, apres le taff c'etait cool le vendredi, et quelques pintes au pub.

Mais le cross rail, la gentrification ont tout tue.

Tout est devenu hyper consommable tres ephemere.

J'essaie de mettre à profit des trajets en bagnole, les activités manuelles où j'ai pas besoin de me concentrer, pour écouter la radio et découvrir des trucs. Bon ça va se finir dans un platane mais c'est assez agréable

Il y a une époque on écoutait la musique. Un truc qui me frappe: fin des 80, sortant de l'adolescence, je dépensais les trois-quarts de mon budget pour acheter des vinyles (ou CD, mais j'ai mis du temps à y passer, c'était un peu plus cher, et puis du snobisme - pas en termes de qualité (le CD c'était vu comme le top), mais en terme de choix). Je me souviens très bien qu'à une période, je pouvais me permettre un vinyle/CD par mois. Ca faisait partie de mon calcul, c'était important comme du pain (mais j'étais nourri-logé). Aujourd'hui, j'ai bien plus de moyens et je dépense 3 fois moins (abonnement Spotify). Et entre 2005 et 2015 environ, c'était pire, mon budget musique devait être à zéro (la musique piratée ça a toujours existé, j'ai en quelque sorte remplacé mes cassettes enregistrées). Je trouve que c'est significatif. Je ne suis pas sûr que c'est seulement un effet d'âge.

Sinon, en y réfléchissant, j'ai aussi une théorie additionnelle: je pense que le format CD a pas mal pété cette culture de l'écoute religieuse, il en a été le cheval de Troie. Un artwork sur CD ou sur Vinyle, ça n'a rien à voir. Sur les CD c'est devenu gadget ou, au mieux, informatif. Ce format a préparé le terrain aux compilations mp3.

Je ne suis pas convaincu que le CD musique ait pete la culture, mais bien l'ordi avec ses graveur de CD arrive bien plus tard. Ipod, Mini_disc, lecteur mp3, abonnement illimite.

Le cd a ouvert la porte au petites production, plein de potes ont pu produire des mini lp, en tirage limite grace au cd. Ce n'etait pas possible avec le vinyle.

D'ailleurs j'ai bien plus de CD acheter que de vinyl.

Le film a prit le meme chemin, c'est l'ere nNetfix qui a tuer la vente et meme la location. Bon le piratage aussi, jamais deveniu aussi facile.

Le vinyle était l'emblème d'une période de passion de la musique, car tout à fait passionnante. Au-delà des raisons qui ont amené un effondrement, le numérique et Internet, il n'y a plus la même profusion d'artistes étincelants. Pour la profusion, ça s'est démultiplié, le nombre de genres et de tribus qui vont avec aussi. Mais on n'y retrouve plus rien car il y a trop de choix, vu que les amateurs se trouvent par millions sur toutes les plateformes d'écoute et que la démocratisation de la MAO a fait grossir des légions de photocopieurs, engloutissant nos espoirs de découverte.

C'est vrai que mes soirées chez le disquaire (Clémentine Imports à Montparnasse en ce qui me concerne) me manquent beaucoup. J'étais conseillé, guidé et je repartais avec des cabas plein de disques soldés qui me laissaient à peine de quoi bouffer un burger. Mais le CD m'a amené au baroque, au classique et aux musiques ambient etc. Plus de gratouillis ni de rayures.

Mais c'est vrai aussi que je n'écoute pas dans la rue ou dans la forêt. Me priver des sons de la vie me semble inconcevable. Et puis quand on aime la musique, on aime aussi le silence.
En voiture, dans le salon, dans ma piaule mais surtout au casque avec l'ordi à 90%. J'ai toujours soif de découvertes.

D'accord avec Zepot, en fait les musiciens ne sont supportables que quand on ne travaille pas avec. Je ne reprendrai pas les répèt' et tout le toutim. J'ai eu mon content.

Pareil, Londres est une ville a Mickey (vous savez les casques), au boulot, dans la rue, au parc, metro, en salle de sport, .. en dormant ?

Gam: le CD enregistré maison, début des 90, n'a fait que remplacer la cassette (et les enregistreurs CD étaient chers). L'étape suivante a été le web et c'est un peu plus tard (et encore, avant 2000, on passait la nuit à télécharger un album).