Tiens, un petit sous–estimé pour le déterrage en famille, parce que je crois que ce genre de foire où nous engageons nos petites rancœurs et nos petites perfidies (voir le topic voisin des guitaristes les plus surestimés) n'a strictement aucun sens ou ne répond à aucune réflexion sérieuse, si ce n'est ce délicat petit plaisir de s'offrir une séance de bashings tous azimuts entre connaissances virtuelles, le vendredi soir, à l'heure des cahuètes et du Père Itif ; lors, messires et gentes dames (euh, pour ces dernières, c'est pas gagné) je préfère donc poster ici, parmi cet aréopage désert aux brises douces et soignées, où il y a vraisemblablement un peu plus de sérénité ; oui da, je m'oubliais, et j'oubliais un de mes petits sous–estimés qui serait, par un hasard qui fait toujours bien les choses comme nul ne l'ignore, le fantomatique Tom Verlaine.
C'était ma séquence «une phrase, et une seule, sans respirer».
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.