jazzplayer a écrit :
au dela des exercices de cabotinage dérisoire et détestable .... ce que je tiens à souligner c'est ceci :
la virtuosité et la vélocité font partie du langage musical et sont
des vecteurs d'expression musicale et ce dans tous les styles , n'en déplaise à ceux qui y voient une injure à leurs propres insuffisances !!! et qui en appellent à leur sens de la musicalité manifestation du bon goût dont il détiennent évidemment le monopole ...
Personne n'a prétendu le contraire
A cette nuance près : la vélocité n'est pas une fin en soi et doit être au service d'un discours. A contrario, l'impression de remplissage peut carrément nuire au discours, voire donner la nausée.
J'avais des potes amateurs de musique qui étaient éblouis par les performances (au sens français du terme) de certains musiciens virtuoses, sans s'attacher au reste (à mon avis le plus important) : l'émotion, la force ou la beauté de leur musique.
Ça me rappelle certains pseudo-débats sur le cinéma : certains "cinéphiles" ne jurent que par le nombre de plans à la minute et les montages épileptiques qui donnent le tournis et, accessoirement, le mal de mer ...
Quant à l'argument du Conservatoire, c'est évidemment devenu un lieu commun : on sait bien que plus on a d'outils, mieux on s'exprime ; encore faut-il avoir quelque chose à dire ...