je ne vous apprend rien,mais bon quant a la raison de sa disparition,il n'y a guere de details:
Révélée dimanche par le journal ''Irish Times'', la mort de Gary Moore a fait l'effet d'une bombe parmi les fans de rock et plus particulièrement du groupe Thin Lizzy. Retour sur la carrière d'un immense artiste, à la mort encore mystérieuse.
Un des anciens membres du groupe, Eric Bell, que Gary Moore avait remplacé, n'en revient pas : « Je n’arrive pas à y croire. Il était si robuste, ça n’était pas un accidenté du rock, c’était un mec sain. » Idem pour Brian Downey, « très choqué », qui fait part de sa tristesse et de son incrédulité. Immense guitariste, Robert William Gary Moore avait l'art des solos électrisants. Ce week-end, le musicien s'est éteint à l'âge de 58 ans dans sa chambre d'hôtel, précisément à Estepona sur la Costa del Sol en Espagne, où il passait ses vacances. Adam Parson, manager du groupe de Phil Lynott, a indiqué à la BBC que l'on ignore encore la cause du décès de Moore, retrouvé inanimé dans son lit dimanche matin. En dehors de Thin Lizzy, l'Irlandais avait collaboré avec George Harrison (ex Beatles), les Beach Boys, Ozzy Osbourne ou encore l'immense Bob Dylan ; de prestigieux musiciens à la hauteur de son talent... Pour rappel, Moore composait et chantait, comme c’était le cas sur certains morceaux de Thin Lizzy. Rendu célèbre, entre autres, par l'énorme tube ''Parisienne Walkways'' (1979), le groupe a vu débarquer Gary Moore en 1973, sur l'album ''Nightlife''. Né à Belfast, ville du Nord de l'Irlande, en 1952, le travail en solo de ce guitariste de génie lui a valu la reconnaissance de ses pairs. Il avait débuté sa carrière à l'âge de quinze ans, déjà considéré à l’époque comme un virtuose précoce de la guitare. Oscillant entre hard-rock et musique country, il est toujours revenu à ses premières amours pour le blues électrique et ses riffs lancinants. Parmi ses opus personnels, on retrouve ''Still Got the Blues'' (1990) et ''Power of the Blues'' (2004), qui offrent la quintessence de l'Art de la composition, version Gary Moore.