Ok je vous fait passer un communiqué par rapport aux incidents liés aux intermittents et la star ac, jsute droit de reponse face aux affirmations de TF1 , qui eux ont les ondes pour dire ce qu'ils veulent
Voila c'est pas pour polemiquer ou lancer un sujet (d'ailleurs les moderateurs si vous pouviez verrouiller le post d'entrée ca serait super sympa) mais juste pour que vous vous fassiez un avis personnel avec les explications des 2 parties
merci
bye
stef
FAITES suivre l'INFO SVP !
cip-idf (coordination des intermittents et précaires d'ile de france)
Responsables de l'interruption de votre émission préférée, nous assumons nos actes. Nous voulons, par ce texte, répondre aux accusations mensongères de TF1 et de certains journaux et expliquer le sens de notre action.
Contrairement à certaines chaînes de télévision, nous faisons appel à votre intelligence et à votre esprit critique pour que vous puissiez faire la part des choses, entre les affirmations de TF1 et les informations que nous vous donnons ici .
LES FAITS
Tout d'abord, à propos de ce qui s'est passé samedi, nous récusons toute accusation de violence. Nous avons organisé des centaines d'actions depuis plus de trois mois, et aucune d'entre elles n'a fait l'objet de la moindre plainte pour violence. Pourquoi aurions-nous changé d'attitude subitement ?
Les seuls responsables des incidents sont les vigiles dirigés par le garde du corps d'Arthur, qui ont agi avec une sauvagerie hors de propos. C'est d'ailleurs avant tout pour récupérer les images témoignant de ces violences que les vigiles ont distribué les coups. Leur objectif principal était de confisquer les appareils de prise de vues des manifestants afin de les vider de leur contenu.
À propos de l'hôtesse de TF1, qui aurait eu le bras cassé par l'un d'entre nous. En réalité, il s'agit d'une vigile. Elle n'a pas eu le bras cassé mais une luxation de l'épaule. Et savez-vous comment elle se l'est luxée, l'épaule ? En voulant de force récupérer un appareil photo dans le sac d'un intermittent, qui s'est débattu.
POURQUOI LA STAR ACADÉMIE ?
Derrière la Star Académie, il y a la société internationale Endemol, dont la branche française est dirigée par Arthur. Pour partie, c'est à cause des pratiques de ce genre de société, à la limite de la légalité, que notre régime d'assurance-chômage est en déficit.
Le nouveau protocole d'indemnisation, signé le 26 juin dernier, a pour conséquence d'éliminer les intermittents les plus fragiles, de façon totalement injuste, principalement dans le secteur du spectacle vivant (chanson, théâtre, musique, danse), Dans le même temps, les sociétés audiovisuelles comme Endemol, qui profitent et abusent du système de l'intermittence, sont épargnées.
Ces sociétés, avec des patrons voyous à leur tête, utilisent de nombreux "faux intermittents", payés en partie par les assurances chômage (donc par la collectivité) et font ainsi d'énormes profits.
On a ainsi trouvé, dans ces boîtes de production, des chauffeurs ou des secrétaires salariés en tant qu'intermittents du spectacle.
Une enquête officielle a montré que l'audiovisuel public et privé (FR3, France2, les stations de Radio France, TF1) utilisait énormément d'intermittents, alors que la plupart des emplois pourraient être occupés par des permanents.
POURQUOI ENVAHIR LES PLATEAUX ?
Nous n'avons pas le choix des moyens. Pour expliquer notre position, montrer en quoi le nouveau protocole est injuste, argumenter, il faut du temps. Et ce temps ne nous est jamais accordé par les journaux télévisés. Ce n'est pas étonnant puisque nous dénonçons les abus des sociétés audiovisuelles. Et puis, vous avez dû le remarquer, l'information est le parent pauvre de la télévision. Le contenu entier d'un journal télévisé pourrait tenir dans une seule page de journal.
Ne parlons pas du pluralisme. Hier, Alain Peyrefitte, ministre de l'Information, contrôlait "la voix de la France". Aujourd'hui, on assiste à un retour de l'État dans les chaînes publiques (les ministres s'invitent quand ils veulent). Dans le privé, la plupart des médias appartiennent à des grands groupes industriels (Lagardère, Bouygues, Vivendi&. Difficile, donc, de faire entendre une voix discordante.
Ainsi, pendant le mouvement social contre la réforme des retraites, alors que des centaines de milliers de manifestants étaient dans la rue, la plupart des journaux (presse écrite, radio, télévision) invitaient toujours les mêmes économistes pour dire que la réforme était incontournable, qu'il n'y avait pas d'autres solutions, que ceux qui s'y opposaient étaient soit des extrémistes, soit des passéistes, soit des imbéciles qui n'y comprenaient rien.
Face à la pensée unique, quelle autre solution que de forcer les portes, de façon spectaculaire parfois, afin de glisser un mot ou provoquer des réactions ?
Encore une fois, la violence n'est pas de notre côté. Nous ne faisons que résister face au rouleau compresseur du gouvernement et du Medef réunis. Nous ne nous battons pas pour défendre des petits intérêts particuliers.
Vous êtes concernés, vous aussi. Nos parents et grands parents se sont battus pour conquérir des droits sociaux pour tous (Sécurité sociale, retraite, congés payés, assurance chomage). Ces droits, que nous voulons préserver et transmettre à nos enfants, sont aujourd'hui menacés par le règne de la rentabilité économique à court terme. Alors que l'immense majorité des citoyens a beaucoup à perdre de la disparition progressive de ces droits, ceux qui nous gouvernent et nous ''informent'' (bien protégés,
eux !) tentent de nous faire croire que la solidarité est un ''archaisme'' et que chacun doit ''prendre ses responsabilités'', ce qui signifie: payez-vous des assurances privées et tant pis pour ceux qui n'en n'ont pas les moyens.
Excusez-nous de vous avoir, pour un soir, un soir seulement, privés de votre émission préférée pour essayer de vous dire ce que nous avons sur le coeur.