skynet a écrit :
Les machines dont le musicien peut disposer font réduire l’effectif d’un groupe...
De plus, il est plus facile d’obtenir des cachets d’intermittents à deux musiciens, voire tout seul...
Est ce que ça encourage le public à s’intéresser à la démarche d’osmose d’un groupe ?
Remarques fort judicieuses. Pour le premier point, on en revient à l'enseignement: au Japon, il est normal et valorisé de jouer d'un instrument de musique, ça fait partie d'un cursus normal, et peu importe que le genre soit le big band ou le death metal. Ca ne les empêche pas par ailleurs de maîtriser parfaitement les machines (bon, souvent c'est eux qui les produisent
). Une fois de plus, les deux ne sont pas antagonistes là-bas.
Pour ce qui est du public: qu'est-ce qui est le plus excitant, deux zigs avec leurs progras et leurs boucles (... je ne parle pas des cheveux), ou bien un band? Aussi, un des problèmes ici est que souvent, un band devient "le chanteur et ses zicos derrière" (on en revient à Coldplay ou bien les frères Gallagher avec leurs zicos interchangeables derrière - une fois Bonehead viré) - il est loin le temps ou le public s'interessait à chaque zicos, et où chacun dans le groupe avait ses fans. Une fois de plus, au Japon, c'est toujours cet esprit-là qui perdure.
In rod we truss.
"Quelle opulence" - themidnighter
"It's sink or swim - shut up!"