McCartney parce qu'il a une approche unique en son genre, pensée en contrepoint à sa voix, un jeu très mélodique et un sens du riff incroyable.
John Paul Jones est un bassiste assez peu cité pourtant, il a ce talent de rythmicien incroyable doublé d'une polyvalence instrumentale (claviers, guitares, mandolines) qui lui donnent plus un rôle de musicien que de simple bassiste.
Richard Bona... mais là, y'a pas à lutter on est beaucoup à être loin, très loin en dessous. Non pas que je me considère plus proches des autres en terme de talent... ce sont des génies, y'a pas à chier. Bona, c'est un artiste complet, d'une dextérité et d'une sensibilité dingues.
John Deacon est plus variable dans la qualité de ses lignes de basses où on croise le meilleur (you're my best friend, The Millionaire waltz, Spread your wings...) et le pire (Kind of magic, Another one bites the dust... j'ai horreur de ce riff, heureusement que Freddie la Mercure est là pour frimer sur cette chanson de blancs qui se prennent pour des noirs)
Chris Wolstenholme parce que j'aime beaucoup ses riffs un peu tordus, où il casse le côté diatonique de ses phrases pour faire des sauts de quintes ou d'octaves, plus le son trituré, avec les drives, les modulations...
Billy Sheehan... parfois. C'est un virtuose, c'est pas forcément ma tasse de thé mais il a une approche rock 90's à laquelle je reste attaché. Ses projets jazz avec Dennis Chambers sont intéressants même si c'est un peu trop démonstratif pour moi. Par contre le son saturé qu'il a est dégueulasse.