Et le Loch Lomond, c'était du rouge ou du rhum, peut–être ?
Hergé en faisait même circuler un plein camion–citerne aux confins de L'Île noire, pour l'édition de 1965, si je me souviens bien.
Loch Lomond, ce "whisky" que Hergé créa de toutes pièces pour remplacer les mentions au Johnnie Walker dans les deux grandes éditions précédentes de L'Île noire (1938 et 1943), et qui alluma plus tard avec force l'irascible propriétaire de Moulinsart.
La véritable distillerie de Loch Lomond, qui semble avoir été lancée en 1965 également, produit un malt bien pauvre, bien terne, paraît–il.
Et, au passage, bien vu pour la Lune et Rackham.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.