jules_albert a écrit :
Aldous Huxley,
Le prix du progrès, publié par les excellentes Ediciones El Salmón :
https://www.edicioneselsalmon.(...)reso/
"Notre foi dans le dogme du progrès comme quelque chose d'inévitable est si forte qu'elle a pu survivre à deux guerres mondiales, et continue de s'épanouir malgré le totalitarisme et le renouveau de l'esclavage, les camps de concentration, les bombardements atomiques. Le progrès de la science est l'un des facteurs déterminants du déclin progressif de la liberté, ainsi que de la centralisation du pouvoir, qui a eu lieu au cours du vingtième siècle".
"Les êtres humains sont désormais victimes de leur propre technologie", a déclaré Aldous Huxley dans une interview accordée à la BBC en 1961, deux ans avant sa mort. Célèbre pour son roman dystopique
Le meilleur des mondes, Huxley était également un critique lucide de la civilisation industrielle. Dès le début de sa carrière d'écrivain, il s'est préoccupé de la relation entre le progrès scientifique et la société humaine.
Les quatre essais rassemblés dans
Le prix du progrès, écrits entre 1946 et 1962, montrent comment Huxley a placé la nécessité de remettre en question le dogme du progrès scientifique et technologique avant tout autre facteur de changement. Il a su révéler le danger inhérent à la transformation sociale en Occident si cette transformation, quelle que soit sa nature politique, ne tient pas compte du fait que l'industrialisation et la technologie constituent des menaces évidentes pour l'émancipation totale des communautés humaines.
Bibliographie d'Aldous Huxley :
https://en.wikipedia.org/wiki/(...)ction
La même maison a publié il y a quelques mois un texte de critique radicale contre la désastreuse gestion du Covid par les autorités politiques et sanitaires :
Une pandémie sans science ni éthique. Covid-19 : échec sanitaire, manipulation politique et désastre socio-économique.
https://www.edicioneselsalmon.(...)tica/
"Deux ans après le début de la pandémie, l'échec de la gestion du covid-19 ne fait plus aucun doute : des mesures inefficaces, néfastes, autoritaires, sans justification scientifique, fondées plus sur des raisons politiques que sanitaires, avec des manœuvres répressives et médiatiques qui ont produit soumission et infantilisation de la population, désarticulant la société, divisant et polarisant, promouvant l'individualisme et l'obéissance aveugle. Le monde sort de ces deux années avec de graves séquelles, avec des cicatrices qui ne sont pas près de disparaître.
Il faut mettre un terme au discours selon lequel un virus menaçant rôde partout, prêt à prendre la vie de milliers de personnes de tous âges et de toutes conditions sociales : ce n'est pas la réalité, et ça ne l'a jamais été. Cette perception terrifiante - une menace omniprésente et aveugle -, produit de la propagande, est le principal carburant qui a alimenté la pandémie. Il est impératif de mettre un terme à ce sentiment apocalyptique totalement injustifié.
A aucun moment une évaluation des mesures prises n'a été faite : ni de leur impact sur la réduction des infections et des décès dus au covid, ni des conséquences par rapport aux autres maladies, à la vie sociale, à la santé psychologique, à l'éducation, à l'emploi ou à l'économie. La raison de cette absence d'évaluation officielle est évidente : il s'agit d'un bilan désastreux.
Les gouvernements voudront tourner la page : oublier les erreurs, ou les présenter comme des lacunes inévitables dans le contexte de l'urgence. Certains voudront même les présenter comme des réussites. Dans ce livre, nous voulons porter un regard ouvert sur les événements qui ont marqué la vie de la société humaine pendant deux ans et qui marqueront profondément l'avenir."
José Loayssa est médecin de famille et docteur en psychologie, engagé depuis sa jeunesse dans le marxisme autiautoritaire.
Ariel Petruccelli est historien marxiste et professeur à l'Université de Comahue (Buenos Aires).