Patchuko a écrit :
Neredev, l'alcool journalier c'est par habitude ou par besoin ?
Je prends pas souvent de grosses cuites, mais ce week end j'ai picolé comme pas souvent et j'ai pu une fois de plus me rendre compte à quel point le corps doit lutter pour éliminer une soirée de débauche...
En tout cas sans vouloir lancer de débat sur les comparaisons de substances, l'alcool en tant que psychotrope c'est vraiment pas anodin.
MrClean a écrit :
Moi j'ai abusé samedi..........encore bourré dimanche,et en plus jsuis tombé malade............j'arrete
Magique ! Ça rate jamais, quand on prend une vraie berle à en perdre son lendemain on se promet toujours que c'était la dernière !
Bonne question. Je pense que c'est, au moins pour l'instant, sincèrement par habitude : il fait nuit tôt, les pubs sont chauds et les rues sont froides, c'est le moment de détente de la journée, etc. Sans compter que j'ai commencé à boire vers quatorze ans et que j'aime vraiment ce que je bois sur le plan gustatif. Quand j'arrête un ou deux jours consecutivement, j'y pense de manière plus ou moins insistante, mais sans réel besoin de la part de mon corps.
Mais à quel moment la transition s'effectue-t-elle? S'il y en a vraiment une?
Je suis tout à fait d'accord en tout cas : c'est loin d'être une substance anodine. Quand on y pense, une méga-cuite, c'est quelque chose : on titube, on dit des conneries plus grosses que soi, on casse éventuellement quelques trucs, etc.
N'importe quel junkie est plus pacifique. Provocation inside, mais pas seulement...