skynet a écrit :
Ah mais c’est toi!
Oui c'est moi qui suis moi, mais d'autres sont eux-mêmes, parfois doubles en cas de schizophrénie aggravée, parfois pas grand chose, parfois géants, quant à ceux qui ne sont pas eux, heu... Bon la psycho-philosophie la tête dans le cul, c'est pas au point... (et puis c'est l'heure d'aller à la messe...)
Lao : Jean Ferrat, j'ai étudié «Nuit et brouillard», (hélas d'actualité), c'est pas suffisant de dire que j'ai beaucoup aimé, parce que c'est pas le sentiment qui sort, plutôt la honte, même si chez nous on n'a pas trop connu (et on ne connait pas trop) l'antisémitisme de cette époque de la France.
Pour le reste de l'oeuvre de Jean Ferrat, tu m'en voudras pas si je trouve ses textes, qui sont des grandes fresques, un peu «pompiers», un style assez enthousiasmant mais un peu, comment dit-on quand on juge le passé avec les lunettes du présent, pleins d'espoirs naïfs...
Je parle pas des beaux messages, avec lesquels tout le monde est certainement d'accord, mais plutôt du style narratif. On ne «parle» plus trop comme ça, à présent (on parle pas mieux !)
Et Brel, Ferré, Colette Renard, Brigitte Fontaine... On avait des cours de Français et de théâtre enthousiasmants ! Mon prof s'appelait Monsieur Siméoni, il était rond, chauve, court, mais il m'a fait tomber follement amoureuse de la poésie votre langue !