Perte de sens et reconversion réussie dans la musique ?

Moi je pense qu il y a un ecceuil a croire que parce qu 'on fabrique des trucs liés a la guitare, c 'est vachement plus epanouissant que si c'etait faire des fromages. Car c est un milieu "cool"

C'est vraiment tres personnel le ressenti a mon avis

Un milieu qui se veut cool, mais qui est rempli de casses couilles de tout types.

Tu n'as pas l'air très fixé. Fais un truc dans lequel t'es bon, c'est surtout ça qui est épanouissant. Et si t'es bon dans un truc, tu le sais, c'est pas nous qui allons te l'apprendre.

L'intérêt de changer de voie en milieux de parcours c'est de pouvoir s'appuyer sur une bonne assise financière (et, si vous me permetez de pratiques professionnelles que n'ont pas les gens qui évoluent dans ces milieux de base).

T'as plus de chance de faire tourner un magasin d'instruments si tu peu investir un peu et si t'as de la bouteille. Donc ya des choix qui seraient peut être déraisonnable pour un jeune qui se lance mais a la porté d'un pro agairi.

Dans tous les cas, je conseille surtout un questionnement : les choses que tu aimes, et dans lesquelles tu es ou te considère bon, les aimerais tu autant si elles devenaient ton quotidien, en y intégrant les contraintes inhérentes à un métier ?

Je l'ai fait il y a quelques années, suite à une période de chômage, j'ai envisagé pas mal de pistes, des formations aussi, voir de l'alternance.

Et dans mon cas, je me suis aperçu que ça ne me correspondait pas, et qu'il fallait que je me trouve un travail "compromis", me libérant assez de temps, me laissant assez de marge de liberté (travail en solo la plupart du temps) et avec une rémunération adaptée (sans chercher absolument à gagner un max).

Juste pour dire qu'il faut laisser la réflexion se faire, rencontrer les différents acteurs des options qui te paraissent intéressantes, prendre le pouls de ce que ça pourrait donner, de ce que serait ta vie, les avantages et les contraintes qui incomberaient.

Mon expérience colle assez avec celle de Saddakoh. Vers la trentaine j'ai décidé de changer de voie, j'hésitais entre deux de mes passions (pas la musique) mais j'ai également choisi un métier qui me garantit une bonne stabilité (et des revenus corrects) et, surtout, du temps pour faire tout ce que j'aime -dont la guitare !
Aucuns regrets pour ma part de ne pas avoir choisi le métier "passion".
Une de mes filles avait tout d'abord choisi un métier "de coeur", mais rapidement la raison s'est imposée et elle s'est orienté vers un travail qui lui fournit revenus et temps.
Au final, nous avons tous les deux davantage de temps, de possibilités et de moyens pour nous consacrer à nos centres d'intérêts personnels.
Certes, c'est un point de vue bien terre à terre, mais si ça peut aider...

Pour compléter, je pense sincèrement que ce genre de choix doit provenir d'une véritable "vocation", quelque chose qui te trotte dans la tête depuis bien longtemps et que tu n'as jamais pu, ou osé, lancer.

C'est à mon avis le seul moyen de surmonter tous les obstacles qui vont se présenter, et ce dans la durée surtout.

En tout cas, par expérience personnelle, je connais 3 personnes qui ont monté leurs boîtes et tournent toujours, les 3 savaient depuis toujours que c'est ce qu'ils voulaient faire, et que le salariat ne serait qu'une transition ou une plateforme de lancement.

Merci à tous.

Rassurez-vous je suis tout sauf inconscient, et je sais "comment faire".

Encore une fois c'est le retour sur l'épanouissement qui m’intéressent.





Sur ce point de vue là il y a une belle discussion à avoir et j'y ai déjà pensé. A vrai dire c'est ce que je vis.Je travaille dans un milieu "cool" mais les valeurs qu'on me demande d'adopter sont en contradiction avec les miennes, et j’enrichis des gens méprisables.

En effet il est important d'avoir un aperçu de "pour qui on bosse". On est jamais vraiment son propre patron et toujours subordonné aux clients.

J'imagine un fabriquant de "truchmul" à qui se dégote un très gros client qui le fait vivre. Si ce client lui demande de tirer les prix et de faire travailler des enfants qui développeront un cancer dans 5 ans, le problème se pose en effet, quand bien même l'activité et le produits sont cool.

(enfin c'est important pour moi, et c'est déjà un problème que j'ai avec mes achats de toute nature).

pour la partie technicien :

Alors je vais être clair dès le départ : c'est aussi le cas dans 'l'entertainment".

Sur les gros évènements c'est exactement ça...et dans l’événementiel c'est ça 70% du temps.

Par ailleurs il y a un truc que peux de personnes n'évoquent, mais il faut être bon en électricité, en mécanique (des bases minimums) en réseaux, VPN IP, FO etc etc....et comme les technologies évolues très vite si tu es pas capable de suivre des formations régulièrement ou de te former chez untel ou untel, c'est la perte de travail assuré.

Si quelqu'un cherche du travail dans le secteur de la vente guitare.

https://www.leboncoin.fr/instr(...)3.htm

Ce topic me rappelle une citation que m'avait dit quelqu'un quand je réfléchissais justement à me réorienter : le cynisme du business fait mal au passionné.

Dans le milieu culturel il faut voir plusieurs choses : des passionnées jusqu'au boutisme...ils terminent les fins de mois ou pas.... les affamées de la tunes. (je donne pas de nom parce qu'autant en techniciens qu'en artistes, c'est pas les exemples qui manquent)
Entre tous ça, il y a une infinités de personnes qui ont trouvé l'assiette qui leur convient. Certains font de l'alimentaire exclusivement, d'autre du culturel exclusivement.
Et là dedans, il y a les théâtreux, ceux qui font du court métrage, ceux qui font du long métrage, ceux qui ne font que de l'intérieur, la TV, l’événementiel, la tournée.......les fixes dans des salles ... les intermittents dans des salles...j'en oublie ....

Par contre le milieu est petit et le niveau de compétence exigé et très très variable en fonction des localités et des secteurs d'activités.

A titre personnel, je préfère largement faire ce que je fais plutôt que d'être un influenceur bidon et vendre de la merde quitte à changer 3 ou 4 fois d'avis sur un produit. (j'en connais 2 personnellement et leur discours est à gerber...c'est la même chose que l'autre nana qui chouinait parce qu'elle était coincée en avion en Tunisie avant le confinement le pire étant qu'ils sont à l'aise dans leur basket...ça doit être moi qui ai un problème en fait )

Et je ne rentre pas dans le détail de ceux qui se sur estime grave. J'ai eu le malheur de prendre en assistant/stagiaire (rémunéré) un gars du forum ça a été la dernière fois.
Quand je vois le nombre de conneries débités par certains, je me dis qu'il devrait VRAIMENT faire du son plutôt que de faire des clics de souris (je ne parle pas de quelques un présent dans le sujet "améliorer mon son "

Mais c'est valable dans tous les métiers, sauf que le guitariste sondier c'est un peu le stéréotype même. Le gars a un Cubase craké un waves L2, 2 enceintes pourries un micros playskool et il s'invente ingénieur du son. (sur un forum autre que celui-ci s'en est rempli, certains on franchi le pas et se sont adapté à la réalité, j'en connais au moins 1 ....charger le camion au dépôt, ça commence comme ça )

ouin ouin c'est lourd !
ouin ouin il fait froid !
ouin ouin il pleut !
ouin ouin touche pas à ça !
ouin ouin je m'ai fait mal aux doigts passkejétouchékanmèm !
ouin ouin arrête d'être sur ton téléphone !
ouin ouin on mange quand
ouin ouin il faut revenir à 20h demain pour démonter ?
ouin ouin il faut recharger encore une fois le camion ?

On veut des noms !

Je crois qu'on a tous eu un petit sursaut en lisant ces lignes