Perte de sens et reconversion réussie dans la musique ?

Je crois qu'on a tous eu un petit sursaut en lisant ces lignes

Je suis que vous voyez plus ou moins de près ou de loin des personnes qui correspondent à ça. (Vous pouvez remplacer guitariste par clavier ou bassiste des fois ça marche aussi)

Oui, un peu comme les ingés son qui pensent s.6 connaître en musique

Au delà de cette boutade j'avoue être bien d'accord, et avoir été le premier à le croire à une époque.

Tout a fait....c'est souvent 2 choses différentes.

C'est pour ça qu'on parle de metteur en son et que dès qu'il y a des formation d'orchestres symphonique/philharmonique ou de chambre, le suivi des partitions pour l'ingénieur (oui il existe un vrai diplôme d'ingénieur) est impératif.

En tant que salariés et à des degrés divers on a presque tous été confrontés à ça, du moins ceux qui ont une conscience.

Pour se lancer seul dans une activité je pense qu'il faut certaines qualités personnelles indépendamment des compétences techniques et de l'adéquation de l'activité à la demande. Il faut être autonome, accrocheur et surtout d'avoir un bon contact ('vendeur' mais pas forcément au sens des marketeurs). J'ai connu quelqu'un capable de faire de belles choses en artisanat (peinture sur soie) mais capable de repousser n'importe quel client qui approchait - c'était désespérant.
Savoir s'accrocher c'est bien aussi mais le gros danger c'est d'investir trop de temps en gagnant peu. C'est ce risque, à mon avis, qui fait que beaucoup préfèrent un travail salarié (en particulier s'il y a des enfants ou personnes à charge).

Mais je n'ai pas de témoignage de gens qui se sont vraiment réalisés dans le domaine de la musique. Les seules personnes rencontrées que j'aurais en exemple seraient plutôt dans le domaine de l'agriculture. C'est un domaine qui pourtant réclame pas mal d'efforts et de sueur mais peut-être que le fait de produire quelque chose d'utile est déjà en soi gratifiant.

moi je suis méprisable et j'enrichis des gens cool alors ça va

En effet il y a une balance à faire entre l'investissement et le retour. C'est d'ailleurs ce que je fais en tant que salarié. Si je m’aperçois que j’atteins un plafond de verre et que ma courbe d'augmentation, ou de responsabilités devient linéaire et très faible à horizon 10 ans, je ne m'investis plus car mon temps libre est plus précieux que les heures que je donne "gratos" à mon employeur ( chez moi culture des h/supp non rémunérées, pas de rtt, je sais c'est illégal tout ça, mais c'est comme ça que ça marche).




Oui j'ai déjà remarqué ça, et même parfois dans les métiers de bouche. Mais alors pour le coup c'est un domaine qui ne m’intéresse pas du tout.
A la limite je serais plutôt branché éducation, mais pour avoir déjà pratiqué, l'éducation nationale est une source inépuisable de désespérance.

La musique c'est une niche dans une niche où tout le monde doit se battre, c'est vrai que ça change la donne comparé à des marchés dans lesquels il y a de la place pour tout le monde comme le logement.

Personnellement (rapport à ma copine) je connais un domaine comme ça, c'est la la comptabilité .