Josh43 a écrit :
Modestie dont les hommes de sciences sont eux contraints de faire preuve pour avancer sereinement, au risque de se faire taxer par les premiers d'obscurantisme)...
Les hommes de science oui, les "vrais", mais certainement pas les anti-paranormalistes (
) qui, pour la plupart, trouvent en la science une excuse toute faite pour affirmer leur liberté (comprendre: on est capable de tout comprendre, de tout expliquer, il n'y a pas de secret, c'est juste une question de temps pour ce qu'on ne sait pas encore, "moi? j'suis perdu? je ne sait rien? Vas te faire f***, c'est impossible! On a prouvé ci et ça", etc). En vérité, ils font aussi peu preuve de jugeote que leurs opposants, étant prêts à affirmer tout et n'importe quoi, à rejeter certaines choses (qui n'ont pas été prouvées fausses ou même simplement étudiées) en bloc, et , bizarrement, c'est souvent chez eux qu'on observe la plus grande violence: ils traitent sans arret les autres de faibles d'esprits, d'oscurantistes, de menteurs (
), de charlatans récemment (si le mec y croit à son don est-ce un charlatan? Rien qu'une question banale comme celle-là, tout le monde peut se la poser quand même).
Pour moi, dans des domaines "existentiels", quand des gens affirment des choses pour contrer d'autres affirmations, ils sont du même tonneau. Pourquoi ne pas reconnaitre que c'est une question de
conviction et qu'ils n'ont pas la même tout simplement? Y a une telle violence dans ces débats, comme si les gens craignaient de lacher leur dernière conviction qui les rattache à l'équilibre pour se rendre compte qu'ils sont dans le flou.
"Aucune idée sur terre est digne d'un trépas
Il faut laisser ce rôle à ceux qui n'en ont pas"