Kandide a écrit :
Développer la compassion, la prise de conscience de la souffrance d'autrui,...
Montrer que l'amour de la vie et des autres est possible...
Je suis assez utopiste... mais s'il y avait un peu plus d'amour en ce bas monde peut-être y aurait-il moins de psychopathe...
L'empathie, en plus de ne rien coûter, fait un grand bien à ceux qui souffrent d'une quelconque manière quand elle est exprimée. Et je ne parle pas de gens au bout du monde, il y en a autour de chacun de nous. L'empathie, cela me semble utile de le préciser, ce n'est pas plaindre l'autre à tout bout de champ pour tout et n'importe quoi, c'est la capacité de pouvoir se mettre à la place de l'autre et, prenant ainsi conscience de ce que l'on aimerait entendre dans sa situation, savoir communiquer sa compréhension et son intérêt pour la souffrance de l'autre et ainsi apporter du réconfort.
Tant que l'on n'est pas soi-même touché par une souffrance (ou quelqu'un de son entourage proche à qui on est attaché), il est difficile d'en mesurer l'impact. C'est une qualité qui vient avec la maturité, même, je pense, pour les petits trous du c' nombrilistes qui, à moins d'avoir des carences psychologiques de sociopathes, y viendront un jour.
La question du patrimoine génétique est à mon avis au contraire une piste éventuelle, la part d'inné, en plus de la part d'acquis, étant clairement démontrée dans certains cas. Le phénotype n'est à mon avis pas seulement physique, le comportement inné est probablement à la base issu du génotype, l'ADN poubelle ayant sans aucun doute une utilité.