PP a écrit :
J’en conviens et c’est certainement nécessaire dans bien des cas.
En l’occurence à ce moment-là Chirac n’était pas président, il n’était même plus au gouvernement, juste Maire de Paris, et en situation de lutte pour la conquête de ce pouvoir qui lui échappera encore deux fois. Boulin était un Gaulliste historique, que Giscard voulait faire monter en puissance pour dégonfler la bulle Chirac, et les choses ont dégénéré.
C’est vraiment flippant l’exercice du pouvoir.
On a l’impression (à tort, à raison) que personne (parmi ceux qui sont encore vivants, certains sont décédés) n’ose aller médiatiquement et judiciairement jusqu’au bout de révélations parce qu’il est encore là, et intouchable, d’une certaine façon.
J'aime bien la tonalité de ce que tu écris.
Les révélations sont rarement motivées par le souci de faire "éclater la vérité". Un journaliste, un historien ou un hagiographe politique travaillent rarement à la "manifestation de la vérité", ça, c'est le job d'un procureur... nommé par le ministre de la justice... nommé par un Premier Ministre... nommé par un PdR
Moi, je pense que tout est parti en couille quand De Gaulle n'a pas fait tout le nécessaire pour protéger le retour sur Paris du Général Leclerc.
Ben oui, le vrai héros militaire qui était allé à la castagne, c'était Leclerc, pas De Gaulle qui réseautait beaucoup chez les anglais.
De Gaulle avait peut-être peur qu'il soit moins populaire que lui après la Libération. Alors, il a vraisemblablement "omis de lui paver sa route de sécurité suffisante ? Quelques pistes de lecture passionnante :
http://secretdefense.blogs.lib(...)al-l/
Et puis il y a eu Yalta. On n'est pas en finale, sur la photo, pour le partage du monde. Relégués au rang de puissance périphérique. De Gaulle ne s'en remettra jamais, il en mourra, lui qui ne comprenais pas bien pourquoi l'argent était subitement devenu plus fort que la nation...
Mais bon, je m'égare.
Keep on rockin guys!
Ne jamais lâcher le manche...