quantat a écrit :
En cramant aujourd'hui un arbre que t'as planté hier tu augmentes le co2 par rapport à hier : le sophisme dont tu te soutient présuppose qu'il y a un instant final au moment duquel on va pouvoir dire qu'il y a eu compensation ....
On fait pas d’épistémologie en socio ????
Rien à voir avec l'épistémologie mon pauvre. Ce que tu ne parviens pas à comprendre, c'est qu'il s'agit d'un processus.
La question c'est combien de CO2 est produit par rapport à ce qui est piégé? quel processus vertueux on enclenche en plantant des arbres qui captent du CO2 dans leur jeunesse et produisent de l'énergie lorsqu'ils ont atteint la maturité?
Tu plantes aujourd'hui un arbre, il commence à capter immédiatement du CO2, en fonction de sa croissance (doublement de masse les premières semaines, puis ralentissement). Tu parlais du délais de 50 ans pour faire pousser un arbre. Je te réponds que c'est l'inverse: les bénéfices du point de vue de l'équilibre carbone sont relativement rapides et diminuent avec l'âge de l'arbre. En vieillissant, l'arbre finit par cesser de croître. Il se met à se dégrader et à dégager une part du CO2 captée. C'est le moment de le couper pour utiliser cette énergie disponible avant qu'elle ne s'échappe en pure perte.
Des calculs ont montré que pour équilibrer le bilan carbone actuel de la France, il faudrait augmenter la surface des forêts d'un tiers. D'autres calcul montrent qu'on pourrait réduire de moitié nos émissions de CO2... Donc 15% d'augmentation de la surface en arbre équilibrerait le bilan carbone.
Et il se trouve que les arbres sont l'avenir à tout point de vue: ils résolvent plusieurs problèmes occasionnés par le réchauffement climatique: abaissement des températures dans les villes (climatisation), captation de l'eau en zone aride (pompe à eau), stabilisation des sols (évite de devoir dépenser une énergie folle pour pallier les glissements de terrain), création de micro-climats favorables à la flore et la faune. Donc, en augmentant de 15% la surface boisée, en travaillant sur les économie d'énergie, on entrerait dans un cercle vertueux exactement inverse à celui qu'on favorise actuellement.
Planter des arbres et brûler les vieux arbres n'est pas la solution miracle, mais elle en est un élément.
capiche ?
Vous battez pas, je vous aime tous