Le cercle des gentlemen (de droite)

C'est surtout que flinguer un film qu'on a pas vu, sous prétexte qu'il y a des femmes, c'est franchement pathétique. Il faut vraiment s'emmerder dans la vie pour aller sur un site, trouver la page, et noter un film.

C'est même risible, ça doit être les même types que tu retrouves dans les rubriques déchetteries du forum de JVC.

On retrouve cette engeance de l'humanité, intermittents du web, sans doute partout à la fois. Il y avait les psychopathes qui passaient leur vie à envoyer des lettres de courrier des lecteurs, de plaintes aux autorités, des insultes aux voisins. Souvent anonymes. Maintenant, grâce à la modernisation des médias, leur petite entreprise de merde a gagné en efficacité: tranquilou, en restant à la maison, leur pouvoir de nuire est devenu immense.

Mais à part ça, c'est un peu un démenti expérimental de l'effet Streisand. Ce film, malgré tout ce tumulte, est un bide commercial retentissant.

Il reste les critiques presse pour se faire une idée, le film a mis tout le monde d'accord, c'est assez savoureux. Finalement l'acharnement des tarés qui défoncent le film sur les réseaux est sans doute sa dernière chance.

Vous êtes pénibles, vous me donneriez presque envie de le voir, ce film

C'est pour ça que je disais que le racisme c'est d'abord une expérience. Évidemment c'est un système, mais si tu l'aborde par la face théorique c'est mort avec des jeunes. Or l'école c'est le dernier lieu où les gamins sont mélangés et par encore complètement pourris par le système justement. Finalement on en revient toujours à la base de notre jeunesse, touche pas à mon pote, on est tous les mêmes. Après on peut théoriser tant qu'on veut, mais l'universalisme à la Papa reste la seule entrée valable.

Désolé je ne vois pas ce que ta situation personnelle et le fait d'en parler vient faire ici.
Je parlai de l'expression d’opinion sur n'importe quel sujet qui se limite à l’expression des émotions



C'est tout a fait ça et c'est pur cela que je disais que c'etait devenu pénible
Dans allo ciné Marie Claire aurait mis 4 étoiles sur 5 tout de même, sinon la presse est assez unanime

Tu penses que l'école est le dernier lieu ou les gamins sont mélangés, et pas encore pourris par le système?
Va faire un tour dans un Lycée ou collège dans le privé , puis ensuite va dans un Lycée pro (LEP) qui est "la voie de garage", les lycées poubelles. pas vraiment le m^me mélange. (et j'en sais quelque chose, dans les 2 cas).
je me souviens encore à la fin du BEP, le proviseur passe dans notre classe avec ce qui devait être un conseillé d'éducation, les dossier pour une demande de première de "réadaptation" en filière technique (à l'époque F2 et F3) en nous disant "vous êtes 31 dans la classe, on ne prendra qu'un seul dossier, seul les meilleurs élèves sont concernés".
Ma femme qui a suivi une filière pro également , un Bac F6 à l'école national de chimie à paris, pour la demande en BTS sous prétexte qu'avec un bac pro/technique tu pouvais déjà travailler, les bac de la filière générale étaient prioritaire. Et bine connu, une filière pro/technique le niveau est "bas", pas sure m^me que les enseignants et l'éducation nationale croient à la valeur, au niveau des formations qu'ils délivrent à ces élèves. Le but étant de les mettre rapidement au boulot, dans des emplois subalternes.
Si il y a un endroit ou on fait le tri, c'est bien à l'école, et dans l'éducation nationale. La reproduction de l'échec, la photocopieuse sociale.

Ce que tu soulèves relève plus du problème de classe sociale que de racisme (même si l'ostracisme social est assez comparable à du racisme).
Tant que des humains auront peur .... de l'"Autre" .... et que d'autres s'en serviront pour nourrir la haine ...

Pas trouvé mieux comme définition



Ce n'est pas moi qui le dit, mais Biosmog. J'ai pas mieux comme réponse à te donner. En gros là la couleur n'est pas noire, elle est bleue (les 2 se cumulent aussi).

J'ai beau chercher, je n'ai aucun bon souvenir du LEP, voir de l'école tout court où on t'apprends d'abord l'individualisme ,la compétition, et les premiers rapports à la violence.

J'ai de bien meilleurs souvenirs de mon service militaire. Pour dire!
Les rapports entre élèves sont assez proches de ceux que l'on rencontre dans le monde du travail.
Le solidarité et la cohésion que j'ai rencontré entre appelés à l'armée, je ne l'ai jamais rencontré dans le monde du travail ou s'est au mieux chacun pour sa gueule.
.

Mais c'est clair, ça me donne envie de le voir aussi.


---


Sinon le racisme a une définition, je ne vois pas pourquoi on pourrait la remettre en cause par points de vues purement subjectifs. Le racisme c'est le racisme, sale blanc, sale noir c'est la même chose et c'est la même haine.
On peut en chercher l'origine mais il n'y a rien pour le justifier ou le minimiser faut arrêter 2 min avec ces élucubrations.

Intervention pleine de bon sens

Donc pour toi, le fait que les esclaves nourrissent de la haine pour les esclavagistes blancs, c'est du racisme?
Le fait qu'un esclavagiste aime les animaux en général, et d'ailleurs, aime et traite bien ses esclaves, l'épargne de l'accusation de racisme biologique?

Non, le racisme ce n'est pas une haine, c'est traiter différemment, en infériorisant autrui en le réduisant à son groupe "biologique", sa supposée race. C'est une manière de réduire autrui à un objet, ou un "être inférieur". C'est le même problème pour le sexisme, et d'ailleurs c'est extrêmement mal compris. Si des femmes en viennent à se méfier de tous les hommes, parce qu'elles se sont fait violées une fois, qu'elles se font tout le temps sifflées dans la rue, draguées lourdement, elles seraient sexistes? Le sexisme, ce n'est pas détester les personnes en raison de leur sexe. C'est réduire une personne en objet, objet pour soi évidemment, en raison de son sexe.

Si on croit au racisme ou au sexisme structurel, c'est-à-dire inscrit dans la culture et les structures institutionnelles, on est obligé de refuser ta définition, car elle reviendrait pour les victimes à devoir accepter leur condition racisée ou sexuée.

C'est le fond de ce qu'on a discuté des semaines avec Masha sur le topic de l'égalité. Et que je pense qu'il n'a toujours pas compris. Mais c'est pas grave, car Masha est un gentleman.

Kawaz parle de la condition ouvrière. C'est vrai que ça sort un peu du sujet, car ce n'est pas une attribution "biologique" comme la race ou le genre. Mais à part ça, c'est exactement la même chose: un ouvrier exploité qui défend ses "intérêts de classes", c'est un anti-patron? non.

Tout ça alors que noirs et blancs, ça n'existe pas...

Je vais arrêter les développements sans fin, mais par exemple on peut parler de l'association de certaines populations immigrées de deuxième génération, au rap, au foot, ou à ce genre de culture de la rue, souvent par des personnes progressistes socialisantes et bien intentionnées (dont l'archétype est Jack) est du racisme. Pourtant, il n'y a aucune mauvaise foi ou intention nuisible dans ce genre de politique: dans les années 80-90, quand il fallait faire quelque chose pour les quartiers difficiles, on pensait rap, foot ou des trucs comme ça.

D'ailleurs, on voit bien que parmi les promoteurs de SOS racisme, certains n'avaient même pas la structure mentale capable de comprendre les mécanismes racistes (Julien Dray pour ne pas le nommer)

Non non, il y a une définition et c'est pas moi qui l'invente. Et vu qu'il n'y a pas de précision de quelle nuance vers quelle nuance on peut donc très bien l'appliquer aux deux.

https://www.google.com/search?(...)UTF-8

avec ceci:




Désolé Biosmog mais c'est du racisme.

Quels esclavagistes ?