Pete, un homme délicieux que je croisai là-bas à Mad, il y a plus de trente ans, alors que sa carrière solo s’essoufflait sans que nous le sachions encore, avec ses trois albums dont je ne me suis jamais lassé, Homosapien, XL1 et ce sacré numéro encore plus méconnu, Heaven and the Sea.
D’où cette vieille fidélité encore présente.
Et j’étais déjà un fan de la première heure.
Des Buzz, j’entends.
À l’époque de son alter ego, ou son ombre portée, irascible, agacée, agaçante, d’un égal talent, d’une égale présence, Howard Devoto.
What Was Heaven...
Ou Yesterday’s not here... ces mots juste sous la voix...
Bad joke, bad beat, snake eye.
À Tallinn, là-bas, l’autre jour.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.