Le Poudreux - Jean de la Poudrière
Petit banquier fort dépourvu, voyant ses clients se soulever
Lorsque la grève fut venue, devant son bilan essouflé
Le nez fourré à la Mongie entre deux descentes de poudreuse,
A la télé dans un grand gîte, v’la les sans dents et les joues creuses,
Il découvrit un peuple brusque, uni, muni de cottes de mailles,
De boucliers, d’armements rustres, montant un feu de botte de pailles
Las d’injustice, toutes ces victimes et ces gueux faisant guerre aux lois,
Devenaient fiers comme des vikings pour faire régner l’ordre Gaulois,
Ces gens craient: “mk ultra tu finiras dans de sales draps!”
“Quelques pavés des balustrades pour réaligner tes chakras!”
Toi le poudreux peux-tu descendre de ton orgueil, ta tour d’ivoire?
L’offence du 31 Décembre finira dans les cours d’histoire!
Trop occupé dans son programme à leur préparer quelques drames,
Des attentats, des confinements sur fond de banquet, d’un air peu grave,
C’est toute une caste politique qui s’enfonce dans les grandes affaires
Pendant qu’on condamne une éthique et emprisonne les gens sincères,
Les castors ont hurlé bien fort: “ils nous ont eu pour les retraites!”
Mais bande de caves on vous avait prévenu de ne pas voter le traitre!
Que les nazis ukrainiens s’engraissent donc de vos millards magiques,
Quand tout s’agite, voyez dans votre mirroir vos mémoires akashiques,
Quittez les amphis le lycées, venez sur les champs déguisés!
Prônez valeurs sans diviser, nous nous sommes tous sentis visés!
Qui a donc cru que cette France est à l’abri des gros caïds?
En résumant toutes leurs offenses, c’est Arnaque Crime et Cocaïne,
Que nos enfants ne voient point tes semblables agir dans leurs écoles!
Allons ensembles, qu’un feu sacré embrase la fibre de leurs étoffes!
Car on entend ici et là: “Casse toi avec ta vieille dauphine!”
Ou plutot: “Sortez donc la veuve pour l’orphelin et le pédophile!”
On n’oublie pas tout tes soldats, on n’en fera pas une liste abjecte,
La fin d’carrière c’est quand t’es là pour l’interview dans pif gadget,
T’as mis la France sur les rotules, t’es le clochard de la finance,
T’es le Mozart de la nuisance, tu finiras avec Botule,
Viens donc mesurer notre colère lors d’une visite protocolaire,
Au son du clairon, du tonnerre, tu finiras le cul à l’air
Contre une planche, tu vas bûcher sur tous les dossiers mis de côté,
Tu pourras toujours fricoter avec tes amis ligotés,
Qui donc à peur des tes médias, de ta police, ta cours putride?
J’avais prévenu lors de ton sacre qu’on célébrait le jour du crime,
Tu nous emmerdes et tu l’assumes, les événements peuvent déborder,
Ceux qui ne sont rien peuvent te chercher jusqu’au grenier, premier de cordée,
L’art est magique redonne cette liberté que tu nous a volé
Notre auditoire, nos comptes sur les réseaux sociaux, nos abonnés,
Car ta police de la pensée nous a trop longtemps assommés,
Je n’aurai assez d’un sonnet, mais l’heure de vengeance a sonné,
Évidemment que tu ne penses qu’à ça, comme aux bijoux de Bokassa,
Ou ton gibier que tu chassas, lors d’un week-end à Kinshasa,
MDMA et la primus dans un débit illimité,
Ton arrogance et ton rictus ton mépris, notre inimitié,
Oui la révolte n’a pas d’adresse, Paris mourante sous les ordures,
N’est qu’une image car là-bas crèchent tous les pourris qui nous torturent,
Vous protégez violeurs d’enfants, car de vos moeurs naissent le chaos,
Sous la bienveillance du très haut, nous restaurerons bonheur d’antan……..
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jamais dans la tendance mais toujours dans la bonne direction ...
les chiens aboient, la caravane passe...