caribou71 a écrit :
fabh a écrit :
caribou71 a écrit :
je pourrais me faire tabasser pour essayer de protéger quelqu'un d'une agression, ou risquer ma vie pour essayer de sauver un gosse qui se ferait écraser, je pourrais mourir pour protéger ma famille et mes proches, mais je ne ferais RIEN de tout ça pour un animal.
mon chien dort à mes pieds, je ne le considère pas comme mon égal, ni comme un de mes enfants.
je respecte plus la vie humaine que la vie animale, c'est clair, net et précis.
C'est là que tu me perds dans ton raisonnement. Pourtant je suis loin d'être antispéciste. Mais je ne pourrais pas supporter de voir un chien (ou une vache) se faire battre pour le plaisir (et c'est pour ça que je suis d'accord avec la démarche de L214 de montrer les abus inutiles des abattoirs).
Et pourtant je mange de la viande (je pourrais aussi manger du chien, soit dit en passant). L'omnivore est paradoxal.
je n'ai pas dit que je me fichais de la souffrance animale. mais bien que je refusais de prendre plus en compte la souffrance animale que la souffrance humaine.
Un animal n'est pas un humain.
Quand mon brave vieux clebs mourra, je serai triste un jour ou deux, je verserai une larme. Si un de mes gosses meurt, je vais me pendre tout simplement.
Elle est là la différence. Un de mes bon pote d'enfance vient de découvrir une maladie incurable à un de ses enfant, qui a 4 ans.
Je pense à lui tous les jours, si il a besoin, demain je serai là pour lui.
je ne rabaisserai pas à essayer de me forcer à penser que la vie d'un gosse = la vie d'une vache.
On ne peut pas, on ne DOIT pas, mettre ça sur le même niveau que la souffrance animale.
L'humain est, et reste, la priorité.
Bah tu vois ça de ton oeil d'humain c'est normal.
Si tu prends une espèce où les liens filiaux sont très forts, comme l'épaulard : la perte de son petit l'importera bien plus que la perte de ton gosse à toi.
C'est un peu logique non de préférer sa progéniture ? C'est globalement le cas de beaucoup de mammifères.