Maxcreed a écrit :
Redstein a écrit :
En d'autres termes : il n'est
toujours pas question d'accorder le droit de vote aux écureuils.
Ah merde...
Bon, il n'est pas interdit de lancer un lobby qui agirait en ce sens, hein... Ça pourrait ajouter beaucoup de poésie à la fréquentation des isoloirs
LaGriffe a écrit :
fabh a écrit :
LaGriffe a écrit :
C'est quand même fou le nombre d'emmerdes que l'on contourne en arrêtant de bouffer de la barbaque.
Quelles emmerdes?
Ca fait un peu cliché, mais on s'épargne la souffrance animale, les conditions d'élevage moisis, le défrichage sauvage pour planter des OGM nourris au round-up, les histoires d'abattage religieux et, me concernant, une bonne part de mauvaise conscience.
Je dois en rater quelques-uns.
Restent les daubics de G.com.
Oui, c'est incroyablement libérateur de se dire qu'on est beaucoup moins complice de ce système économique sans foi ni loi, ce système tellement abject qu'il suffit de publier une photo d'abattoir pour qu'une palanquée de carnistes se mette à couiner dans les écouteurs de la modération.
Il est vraiment bon d'enfin s'attaquer un tantinet aux racines de cette violence qui pourrit la vie de l'humanité depuis la nuit des temps. (
Qui immole un bœuf, tue un homme.)
Mais faut dire aussi qu'on passe à côté de plein de choses.
Enfin, d'une seule, en fait : le plaisir de mâchouiller et d'avaler des bouts de cadavre, sous l'effet du conditionnement qui nous fait trouver ça à la fois délicieux et nécessaire, sans jamais tenir compte ni de la souffrance qui sous-tend ce plaisir, ni de l'inutilité totale de l'ingestion des dits morceaux de cadavre.
Ah, mais pardon : on me souffle dans l'oreillette qu'il serait possible de se défaire du conditionnement en question.
Oui, mais le problème est qu'on deviendrait alors au-to-ma-ti-que-ment un
peine-à-jouir, un emm*rdeur et un
tueur de paysans...
Autant dire que la torture et le massacre quotidiens de trois milliards d'êtres sensibles, pour ne parler que de la France, ne pèsent pas bien lourd face au besoin de se fondre dans la masse amorphe qui engraisse machinalement les actionnaires des agro-empoisonneurs.