krstf a écrit :
Redstein, tu confonds amour et fidélité, contrat et union…
La violence des séparations que tu évoques est plus un affaire "d'amour-propre" que d'Amour… Et encore une fois rien avoir avec un quelconque contrat…
La violence et l'agressivité (quand elles ne sont pas affaires de survie) sont des comportements sociaux. Pas besoin de chercher à théoriser plus loin.
Excuse-moi, mais tu dis n'importe quoi - à moins d'avoir voulu abonder dans mon sens : relis-moi.
ZePot a écrit :
Redstein repart sur son dada de "l'encouplement monogame"...
C'est évidemment hors sujet, on peut aimer sans être aimé en retour, et ça peut engendrer tout autant de violence...
Dans le domaine dit amoureux, « aimer » sans être « aimé en retour », c'est de l'angélisme ou de la connerie (pas sûr qu'il y ait une différence) – et du narcissisme pur chez qui brise l’
objet de sa passion, partagée ou non.
Et oui, bien sûr, tout cela cadre parfaitement avec l'idée-que-les-gens-se-font-de-l'amour : possession émotionnelle, sexuelle et euh… logistique...
Mais suis-je « hors sujet » ? Ne te serais-tu point dit : « Un poisson passe… C’qu’on fait, on le noie ? » ?
(Et en parlant de poisson : j'ai bien cru voir Masha se mouiller enfin - raté
)
Ça cause d'amour, ici... Tout le monde se sent donc par définition expert en la matière.
Et les experts en question sont généralements de virulents défenseurs de cet « encouplement monogame » (et séquentiel) qui serait chez moi une obsession.
Note que je n’en cause pas souvent. Et aussi qu’aborder une question qui ne résume pas tout à fait le sujet, ce n’est en rien se situer hors de celui-ci
Mais oui, je te l'accorde, le couple mainstream est l'un de mes « dadas » dans la mesure où il constitue l’un des plus gros problèmes de notre société, contribuant pour une bonne part à sa…
violence, eh oui :
le modèle dominant pour ce qui est des rapports « amoureux », c’est l’exclusivité émotionnelle et sexuelle qui étouffe et isole, le mensonge généralisé (passk
il faut bien que le corps exulte…) et, une fois connue l’inévitable « trahison », la séparation avec perte et fracas qui prouve assez que l'amour tel que le conçoit le pékin moyen n’est que l’expression d’un égoïsme forcené.
(Mais si : en bafouant l’interdit fondateur, la moitié délinquante a prouvé à l’autre qu’
elle ne lui appartenait pas. Elle n’est donc plus bonne qu’à jeter.)
Biosmog a écrit :
L'abominable Redstein dit différement la même chose que moi et il a raison: l'exclusivité amoureuse (qui n'existe pas dans l'amitié) est certainement la source, la conséquence, je ne sais pas, mais en tout cas elle est au coeur de cette violence de l'amour.
Exclusivité --> contrat implicite (pas de besoin de mariage pour aimer, assassiner l'infidèle...)
Farpaitement. Et le contrat n’est pas toujours implicite, d’ailleurs, quitte à prendre la forme de menaces (« Si jamais tu touches à quelqu’un d’autre que moi, jte bute ! »)...
numero27 a écrit :
A ce propos j'ai pas noté, c'est quoi le thème de la prochaine soirée échangiste chez Red ?
C'était sympa la soirée Femen la dernière fois, mais les feutres indélébile moyen, ça a mis 1 mois a disparaitre totalement, j'avais "God is Gay" sur le bras, j'ai du mettre un pull pour aller à la messe en plein moi d'Aout je creuvais de chaud !
J’aime bien quand tu pars dans ces autofictions, tu as un réel talent pour ça.
Blague à part, l’échangisme peut être rigolo, je suppose (j’en sais rien, jamais essayé), mais il ne change pas fondamentalement la donne : ce qu’on échange, en somme, c’est encore et toujours l’une de ses
possessions.
MIA WALLACE a écrit :
Redstein a écrit :
Soit : ce qui passe pour de l'amour chez le commun des mortels, c'est un contrat d'exclusivité qui repose sur la violence de l'enfermement affectif et dont l'inévitable violation (la fameuse « infidélité ») suscite encore davantage de violence : de la dispute de l’année au divorce au lance-flammes.
ça doit pas être facile tous les jours d'être aussi aigris
Red, elle va revenir ou tu en trouveras une autre .
courage
Tu aurais aussi pu dire : « Vas-y, Red, jette-la, elle n’est pas pour toi, tu n’as tout simplement pas trouvé
la bonne personne ».
Et dans les deux cas tu ferais preuve d’un même aveuglement, un aveuglement tellement répandu puisque (on les comprend) les autruches détestent qu’on leur rappelle qu’elles ont la tronche au fond d’un trou merdeux.
Ta remarque est donc nulle et non avenue (et pas fielleuse du tout !) : avoir envie de discuter une question ne signifie pas qu’on en subit soi-même les conséquences les plus noires - juste qu'on a pris le temps d'y réfléchir
krstf a écrit :
Personne ne nie que le suicide est un acte tragique, mais ça ne nourrit en aucune façon une théorie qui imbriquerait l'amour et la violence. Romeo se suicide par désespoir, il croit sa bien-aimée morte et met fin à ses jours qu'il juge, in fine, sans objet. C'est un acte stupide mais pas une violence contre lui-même, du désespoir, tout au plus.
Le suicide ne serait pas une violence contre soi-même ?
Les contorsions auxquelles certains vont se livrer pour préserver leur conception idyllique de l'amuuuuuur
Kandide a écrit :
Certains semblent dire qu'amour et violence sont étroitement liés
Ce n’est pas ce que je dis, et il ne me semble pas que ce soit le cas de Biosmog le Magnifique non plus.
Ce qu’on dit, c’est que l’
IDÉE QUE LES GENS SE FONT DE L’AMOUR est génératrice de violence.
SharkFood a écrit :
Ouais mais alors il bouffe des chattes ou il bouffe pas des chattes Redstein ?
Je suis bien trop aigri pour ça
milkyway77 a écrit :
Biosmog a écrit :
(...) Milkyway77 parle d'amour filial. (...)
J'ai posé cette question non pas relativement à la violence mais à l'exclusivité.
Tous les parents ont leur préféré(e), paraît-il, mais ils se gardent bien de le clamer sur les toits... Je suppose qu'il en va de même des enfants envers leurs parents (?).
Mais il n'y a que dans le domaine amoureux qu'on érige l'exclusivité en valeur, en règle indépassable.