Faits d'actualité graves/choquants/...

Tout mouvement à la mode va avoir son lot de crétins/suiveurs/curetons, mais tu te rends compte que tu fais une fixation sur les quelques abrutis qui semblent vouloir sacrifier l'Humanité pour le bien de la planète ?

Doc : "les verts dans le nez", c'est à peu près ça

Pareillement a Doc

Sérieux ? La fonte de la calotte glaciaire ne les inquiète pas ?

Ça doit être dû à la persistance d'une autre Calotte en ces terres coloniales aussi primitives que reculées...

(Je sais, c'est bas.)

Red, il ne s'agit aps que de quelques suiveurs décérébrés, tu le sais bien. Il suffit de noter avec quelle fréquence cette idée revient en filigrane à chaque fois qu'une info mentionne -ô sacrilège- que notre espèce exploite des ressources naturelles pour son propre confort (ou pour ne pas crever la dalle, ce qui ne semble pas émouvoir le moins du monde notre verdure politique).

(et puis d'ailleurs, quand bien même: il n'y a rien de plus zélé et dangereux qu'un suiveur décérébré. Staline a bien succédé à Lénine...)

Décérébrés, oui. Quelques - ben non

Tu n'as pas tort de ramener ça à la religion : le pékin de base a besoin de croire aveuglément à quelque chose, et de préférence quelque chose qui ait le vent en poupe...

Cela n'invalide pas un certain nombre de faits et d'analyses.

Pour prendre un seul exemple, si la pollution des nappes phréatiques par la fracturation hydraulique est liée à une certaine forme de connerie humaine, il ne s'agit pas de celle qui semble te préoccuper très fort

Non mais tout va bien, on étudie déjà comment nous mettre un peu à l'ombre:

http://www.internationalnews.f(...).html
http://lesmoutonsenrages.fr/20(...)tion/
http://www.europarl.europa.eu/(...)ge=FR
http://www.unep.org/pdf/Bioseq(...)h.pdf

Tout va bien, on peut encore rouler en baniole.

Je suis opposé à l'exploitation des gazs de schistes, si ça peut te rassurer, et je souscrit à la plupart des diagnostics sur "l'état de santé" de la planète (beurk, je deteste cette expression, et le fait que je l'utilise démontre bien la pénétration du discours: comme si un caillou pouvait avoir un "état de santé"...). C'est vrai qu'il y a des choses inquiétantes.

Ceci dit, résumer l'histoire de la fracturation hydraulique à de la simple "connerie humaine" me parait un peu court. il se trouve que toi, comme moi et les 7 milliards de pékins qui vivent ici bas, sommes en demande de ce combustible. Blâmer les compagnies pétrolières et les gouvernements seuls pour vouloir répondre à cette demande, c'est trop court...

Non, ce n'est pas trop court : il y a les besoins des populations, et puis il y a la recherche effrénée du profit : est-il utile de préciser de quel côté se situent les pétroliers et les gouvernments ?

Il n'y aurait pas un kopeck de profit si on n'avait pas besoin de faire le plein...

Mais les besoins des populations, c'est aussi de boire de l'eau qui ne soit pas polluée...

Tout n'est pas noir et blanc, on est d'accord, hein... Tiens, je repense à une chose vue sur Arte hier (un documentaire présenté par Hubert Védrine) : une molécule capable d'absorber une très grande quantité de CO2. Ça avait l'air prometteur.

Merci pour les liens, skynet, ça va faire de la lecture

J'ai pris ce documentaire en route. Assez intéressant en effet. Un des rares qu'il m'ait été donné de voir sur le sujet qui ne se sente pas obligé de sombrer dans le catastrophisme et l'eschatologie...

Je l'ai raté, hier, ce doc: j'aurais bien voulu le voir, en partie parce que j'ai énormément de respect pour M Védrine (actuellement en promo pour son dernier ouvrage -dont le titre m'échappe, là, tout de suite- que je vais me procurer au plus vite)

ca me fait penser aussi à un doc vu il y a déjà un ou deux ans sur une chimiste de Bombay qui aurait trouvé un moyen de transformer le plastique en essence...

Mais combien tu parie que sices recherches portent leurs fruits, celà gênera beaucoup de personnes, y compris et surtout dans les milieux écolos ?
On est dans une période si romantique et si propice aux grandes idées (fin du monde, pollution, responsabilité de l'homme devant la nature etc.) que ce serait con qu'une banale découverte scientifique nous ramène à une ennuyeuse -et si peu vendeuse- sérénité...

Il m'a paru vraiment bien... Équilibré, pas dans l'imprécation, ni catastrophiste, ni euh... allègriste... (j'en ai dit deux mots sur le topic Énergies renouvelables).

Il doit être visible sur le site d'Arte, je pense.

Bagnole non?

Outre les Pussy Riot qui se battent pour la liberté d'expression et les droits des femmes et se retrouvent en tôle...

EDIT: Désolé pour la suite, je viens de m'apercevoir que le sujet a déjà été abordé en amont...Oups..

Mauvaise nouvelle:

Mauvaise nouvelle pour la planète. Cette année, il n'aura fallu que 234 jours à l'humanité pour consommer toutes les ressources naturelles que la Terre peut produire en un an. Nous avons atteint, mercredi 22 août, le "Global Overshoot Day", le "jour du dépassement". En d'autres termes, nous vivrons à crédit jusqu'à la fin de l'année.

"L'heure du bilan a sonné", estime l'organisation non gouvernementale Global Footprint Network (GFN), qui calcule chaque année cette empreinte écologique. Le processus d'épuisement des ressources naturelles s'accélère : le "jour du dépassement" intervient cette année trente-six jours plus tôt qu'en 2011. En 2005, la limite fut atteinte un 20 octobre ; en 2000, c'était un 1er novembre.

Depuis 2003, les experts de GFN évaluent la quantité de ressources à travers le monde et la manière dont elles sont gérées. Avec pour unité de mesure l'hectare global (hag), la méthode consiste à comparer cette "biocapacité" à la consommation réelle de chaque pays.

UNE SEULE PLANÈTE NE SUFFIT PLUS

Cette année, leur système de calcul a été affiné et a permis de publier de nouveaux chiffres, plus précis, pour les cinquante dernières années. Le résultat ? "Un déficit écologique qui se creuse de manière exponentielle depuis cinquante ans", constate Mathis Wackernagel, fondateur de GFN.

Une seule planète ne suffit plus pour subvenir à nos besoins et absorber nos déchets. Désormais les besoins de l'humanité dépassent de 50 % les ressources disponibles, lesquelles ont quasiment diminué de moitié depuis 1961.

Rappelant que les risques de pollution (chimique, radioactive, etc.) ne sont pas comptabilisés dans cette étude, le président de GFN prévient : "La dégradation des milieux naturels se traduit inévitablement par une baisse des surfaces productives et notre dette, qui s'alourdit, condamne aux dépens les générations futures."

En 2008 (les données pour les années suivantes ne sont pas encore traitées), l'empreinte écologique de l'humanité s'élevait à 2,7 hag par habitant pour une capacité limite de 1,8 hag/hab...Lire la suite sur LeMonde.fr

http://videos.arte.tv/fr/video(...).html