canopus a écrit :
La répartition zones d'ombre / zones éclairée est qu'un indicateur de rendu. Pour ce qui est de la source lumineuse on retiendra plus précisément son intensité, la distance par rapport au sujet et la surface d'émission (par exemple, pour reprendre une situation de studio classique ... soft box, strip ou autre ... on choisit 1) la boîte, 2) son placement, 3) l'intensité).
Bien évidemment viennent ensuite les paramètre du boîtier lui-même, la colirémétrie (température, gélatines etc) et les éventuelles possibilités de combinaisons entre lumière naturelle (ou continue) et sources artificielles (flash).
Pour ce qui est de l'importance du sujet c'est là aussi à relativiser. Tu peux le placer au centre de tes préoccupations et le servir au mieux. En reportage par exemple.
Il est aussi des situations où la seule préoccupation n'est pas le sujet mais le ressenti du spectateur ... employons le mot ... du client. Que le sujet soit servi au mieux ou pas, dans un sens je m'en balance. Le client veut une photo de son blonde avec un pull vert, je lui fais.
En 3ème lieu reste la vision artistique où l'on donne priorité à son propre besoin d'expression. Que cela plaise ou pas, que cela serve le sujet ou pas, le principal est que l'ouvrage traduise ce que la personne veut exprimer. Peut importe qu'il soit compris, apprécié, ou fidèle.
Entre les 3 modes coexistent bien entendu tous les mix possibles.
j'ai toujours privilégié le cadrage, la lumière n’étant qu'une composante du sujet, par contre la façon dont tu te positionnes par rapport au sujet est primordiale pour moi.
j'ai fait beaucoup de photos de déco et d'architecture d’intérieur, je cherchais un point de vue, un sujet et après seulement je prenais mon appareil avec l'objectif qui me donnait ce que je voyais.
Ça énervait ou inquiétait beaucoup les rédacteurs avec qui je travaillais, alors j'en rajoutais un peu