Blow Up a écrit :
cliclac a écrit :
Ce n’est pas leur boulot ils sont là pour mettre en place une politique pour laquelle ils ont été élus.
S’ils ont fait des promesses intenables ça pose problème, si c’est faisable c’est le travail des fonctionnaires.
C'est ça, l'intendance suivra.
Les ministres qui ne connaissent rien à leur ministère et qui sont totalement déconnectés des enjeux (à part ceux de leur carrière politique), c'est justement un des gros problèmes dans la démocratie actuelle (le pathétique d'Oudéa-Castéra, la dangereuse incompétence de Castaner ou Séjourné, les dents qui rayent le parquet d'Attal ou Dati etc... )
Le ministre il est là pour défendre son bout de gras budgétaire, des arbitrages au conseil des sinistres, faire le tampon avec les corps intermédiaires, faire un travail d'expertise, prendre des décisions ou orienter l'Elysée en cas de crise, répondre à la représentation national etc...
C'est incroyable comme le ventre mou a intégré la verticalité totalement antidémocratique du fonctionnement actuel de la Ve. Et après, on va encore nous dire que l'extrême centre n'existe pas.
cliclac a écrit :
Sauf que si il n’y avait eu qu’un tour ce ne serait pas cela du tout.
le vainqueur mais le front républicain pour faire barrage au RN.
Oui et si il n'y avait qu'un tour, et si il n'y avait que les chauves qui avaient le droit de vote, ou les gens qui habitent les numéros paires. C'est toujours implacable l'argumentaire des si.
Si c'est le font républicain qui à gagné, pourquoi un gouvernement avec justement beaucoup de sinistres qui n''on pas joué le jeu du front républicain, et qui sont là comme gage pour le RN. Double incohérence démocratique.
Je cite tout car tu caricatures comme d’habitude, on peut etre un très bon musicien et ne pas savoir régler sa guitare mais voir de suite si quelque chose ne va pas.
Et quand je dis « s’il n’y avait eu qu’un tour » c’est parce que le résultat de ce premier tour est juste représentatif de l’état d’esprit des électeurs, c’est une image intéressante qu’il convient d’observer. Il représente plus la réalité de l’opinion que le second tour.