Biosmog a écrit :
quantat a écrit :
jojolapinggg a écrit :
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Puis, de toutes façons, l'homme est par nature, un psychopathe, c'est l'aspect schizophrénique, le double cerveau de l'homme primitif qui fait qu'on est devenu ce que nous sommes, si l'on a pensé qu'on pense, l'homo sapiens sapiens, c'est la schizophrénie ( qui est probablement considéré à tort comme une psychopathologie ). ce "double" cerveau de l'homme des origines est un fait accepté par la science d'aujourd'hui, enfin !
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Ce que tu appelles "schizophrénie" n'est rien d'autre que notre "division" fondamentale..
mais tous les hommes ne sont pas "psychopathes" : la différence entre le psychopathe et le névrosé (l'homme normal) c'est que le psychopathe ne peut pas ne pas réaliser son fantasme primitif ... le névrosé l'a refoulé et ce fantasme ne fait plus qu'alimenter ses désirs, mais il ne peut pas le réaliser ... sans que cela provoque un traumatisme ...
Bon déjà l'histoire des pervers et des psychopathes m'avait un peu surpris (c'est une confusion de niveau entre dynamique et symptôme.. difficile à faire correspondre comme "voyager" et "train" ) mais il faut ajouter ici qu'il n'y a pas que des névroses "normales", mais bel et bien des névroses obsessionnelles, traumatiques et j'en passe... bref, ta vulgarisation de la psychanalyse gagnerait à être un peu plus précise à mon sens (et encore, je suis un profane qui possède quelques notions par capillarité disciplinaire).
"Psychopathe" est un terme psychiatrique qui correspond à la perversion telle que la conçoit la psychanalyse . La perversion est une structure mentale (ton histoire de confusion entre dynamique et symptôme n'a pas de sens pour moi)
Par névrose j'entends la structure mentale fondée sur le refoulement (névrose traumatique n'a pas non plus de sens dans mon langage; la névrose obsessionnelle et la névrose hystérique sont deux structures qui ne différent pas tant que ça - Freud disait que la première était un dialecte de la deuxième) ... ça ne désigne pas une pathologie
Mais si ton propos signifie que je ne suis pas très "savant" dans mes explications : je te le concède très volontiers