- Den33
- Custom Ultra utilisateur
Sorti fin 2012, il y a presque 1 an ce petit ampli ne semble pas bousculer les foules puisque aucun topic ne lui a été consacré sur le Forum jusqu’ à présent. Il aura donc son topic avec photos, samples, vidéos à paraître durant les mois à venir. Les utilisateurs nouveaux ou «anciens» sont donc les bienvenus.
D’ aucuns qui me cotoient dans la vraie vie et plus généralement virtuellement connaissent mon goût prononcé pour les amplis (à lampes, je n’ ai que celà) parfois fort injustement critiqués parce que ne répondant pas aux critères de «beauté» de la masse abreuvée de légendes et autres arguments marketting dont se nourrissent les guitaristes jeunes et moins jeunes. A contrario j’ ai la critique leste sur ces produits vendus 10 fois leur prix (eu égard leur lieu de fabrication et la qualité générale) qui n’ ont comme seul mérite de posséder LA MARQUE qui fait bien en devanture.
Pour revenir à nos Palmiers, l’ achat de ce petit ampli a été motivé par le désir à la fois de me faire une idée sur ce que valent sur le plan sonore les amplis guitares à lampes de (trés) faible puissance (1 ou 2 watts dont Blackeart a été le précurseur) mais aussi par leur faible encombrement (sauf pour la série Blackstar même en version tête). Sur ce créneau, à par les 2 premiers cités, sont venus ce greffer depuis peu Fender avec son Greta et Palmer avec le Eins qui ont poussé la miniaturisation à l’ extrême. Le Greta a pour lui un prix plancher (largement inférieur à ses concurents), un look séduisant et une connectique assez complète (à la vue de la miniaturisation de l’ ampli). Plus cher (presque 60 Euros d’ écart) le Palmer a l’ avantage d’ être fabriqué par une «petite» société, d’ être fabriqué en Europe (Allemagne) et d’ embarquer une connectique elle aussi complète. En matière d’ encombrement les 2 tiennent sur un Mac Mini aisément. Au final c’ est le son clair (pas vraiment le point fort du Greta) et la sortie émulée qui ont fait pencher la balance du choix vers le Eins en plus de l’ accessibilité aux lampes (avec le stock que je possède autant que cet ampli serve aussi de banc de test).
Au déballage du carton (l’ ampli est trés, trés bien protégé au point de ne pas pouvoir bouger d’ un millimètre lors du transport et protégé des surpoids sur l’ emballage par des cornières en carton rigide à l’ intérieur), l’ ampli respire la qualité par son aspect et son design extérieur. Moins «tape à l’ oeil», plus «austère» que le Greta, il lui préfère l’ efficacité.
Place aux photos avec, pour commencer, la face avant :
De gauche à droite : l’ entrée guitare, le controle de Volume, le switch de Boost, le controle de tonalité, la led de mise sous tension et l’ interrupteur de mise sous tension.
La face arrière :
De gauche à droite : L’ entrée secteur, le sélecteur de tension (115-230 volts) bien pensé, la sortie émulée (que l’ on peut utiliser sans que l’ ampli ne soit relié à un cabinet), la sortie Hi Z, une sortie pour relier l’ ampli à un cabinet 8 ohms et une sortie pour relier l’ ampli à un cabinet 16 ohms (que l’ on ne peut pas utiliser simultanément).
Vue de coté :
On peut voir les 2 vis (de chaque coté) de maintien du capot supérieur permettant d’ oter celui-ci. Bien plus pratique que les 18 vis qui équipent le Greta et qui ne facilite pas l’ accés aux lampes du Greta. Petit bémol cependant, ces vis sont à l’ origine des vis 6 pans et aucune clé n’ est fournie. De plus l’ alliage des vis n’ est pas de trés bonne qualité et ses dernières sont bien (trop) serrées. Il a fallu que je scie la tête de l’ une d’ entre elles pour pouvoir l’ enlever. Autant écrire que le “néophyte” n’ aura pas un accés aisé aux lampes et c’ est bien dommage. Un point à revoir et améliorer chez palmer. Sur la photo on peut voir que j’ ai remplacé les vis d’ origine par des vis de maintien de plaque latérale de boitier informatique autrement plus accessibles et maniable et qui font parfaitement l’ affaire.
Vue de face capot enlevé :
On peut voir (entre autres) de gauche à droite : le (minuscule mais non moins adapté à la puissance) transfo de sortie, la lampe de préamplification (une commune 12AX7 JJ), la lampe d’ amplification (12AU7 EH) qui est une double triode utilisée en Push-Pull et le transfo d’ entrée (lui aussi minuscule). A noter que l’ on ne peut pas désolidariser complètement le capot de la partie électronique car le fil de masse pour la partie électronique(suffisamment long cependant) est serti sur le capot.
Les lampes citées ci dessus vues de plus prêt :
Vue de dessus de la partie électronique complète :
En plus des éléments déjà cités, on peut découvrir la boite de direct reliée au jack de la sortie émulée qui n’ est autre qu’ une partie de la PDI-09 (proposé seule à la vente) bloquée (semble t’ il) en position Normale). Le soin d’ ensemble et les composants choisis est d’ un très bon niveau et l’ étiquette de controle de qualité se trouve à l’ intérieur du chassis. Ca respire la qualité générale de fabrication.
Le transfo de sortie vu de prêt (et l’ étiquette QC) :
Le transfo d’ alimentation et son porte (protège) fusible bien pensé (là aussi un signe de qualité) :
Enfin, pour finir, une vue détaillée d’ une partie des petits composants électroniques et du PCB :
Pour la partie son, cet ampli est clairement orienté « old school » du clair à l' overdrivé et moyennant une vieille disto je pense que l' on arrivera jusqu' au Hard Rock lui aussi old school. Le volume tout comme la tonalité sont très bien étalonné à mon goût. Question puissance, on est sur du 1 watt. Une puissance parfaitement adaptée à une utilisation en appartement. Le volume sonore n' est pas énorme (essayé rapidement sur un cab 2*10 pouces Eminence legend 102 à « faible » rendement), moins que celui d' un Micro cube (pourtant donné pour 2 Watts et qui semble 4 fois plus fort malgré lui aussi un HP petit et à très faible rendement. Si l' on veut profiter de plus de projection avec le Eins il faudra se tourner vers un cab équipé d' un Hp à fort rendement. A confirmer mais il me semble idéal aussi pour « driver » un pedal board ou réchauffer le son d' un préamp/multi numérique.
La sortie émulée lui ouvre d' autres champs d' action, le branchement sur une sono ainsi que l' enregistrement sur ordinateur. Pour le son en sortie de la sortie émulée je vous laisse vous faire une idée avec les samples ci-dessous enregistrés rapidement avant de le remettre dans sa boite et l' ouvrir lundi pour mes 50 ans (comme le temps passe vite ). Ne vous attardez donc pas sur la qualité du jeu ni sur les imperfections d' un amateur.
Les samples ont été enregistrés (sous Audacity sans artifices) avec une Strat EGS (copie de Strat 62) en position milieu (Micro Milieu Custom 69 Fender) branchée sur l' ampli lui même relié à un PC portable via la sortie émulée. L’ environnement Wi-fi est audible (et oui les lampes sont des formidables capteurs d' ondes) sur le blanc de début. Difficile donc dans un tel environnement de faire des enregistrements Studio. Par contre ce coté « roots » fera le bonheur des amateurs old school (comme moi) en petit comité ou dans un club qui ne sont pas effrayés par les bruits « parasites ».
3 passages sur chaque sample : Volume contant (12 heures), Tonalité à 9 heures puis 12 heures puis 3 heures.
Lampes d' origine
Lampes Nos Mazda
Lampes Nos Siemens
Lampes Nos Philips
J' ai une préférence pour le tandem Philips. Pour profiter des subtilités sonores (déjà un peu gommés par la compression mp3 320 kbps) de chacunes des paires il convient d' utiliser un bon casque ou une bonne paire de haut parleur.
Vidéos Page 5.
D’ aucuns qui me cotoient dans la vraie vie et plus généralement virtuellement connaissent mon goût prononcé pour les amplis (à lampes, je n’ ai que celà) parfois fort injustement critiqués parce que ne répondant pas aux critères de «beauté» de la masse abreuvée de légendes et autres arguments marketting dont se nourrissent les guitaristes jeunes et moins jeunes. A contrario j’ ai la critique leste sur ces produits vendus 10 fois leur prix (eu égard leur lieu de fabrication et la qualité générale) qui n’ ont comme seul mérite de posséder LA MARQUE qui fait bien en devanture.
Pour revenir à nos Palmiers, l’ achat de ce petit ampli a été motivé par le désir à la fois de me faire une idée sur ce que valent sur le plan sonore les amplis guitares à lampes de (trés) faible puissance (1 ou 2 watts dont Blackeart a été le précurseur) mais aussi par leur faible encombrement (sauf pour la série Blackstar même en version tête). Sur ce créneau, à par les 2 premiers cités, sont venus ce greffer depuis peu Fender avec son Greta et Palmer avec le Eins qui ont poussé la miniaturisation à l’ extrême. Le Greta a pour lui un prix plancher (largement inférieur à ses concurents), un look séduisant et une connectique assez complète (à la vue de la miniaturisation de l’ ampli). Plus cher (presque 60 Euros d’ écart) le Palmer a l’ avantage d’ être fabriqué par une «petite» société, d’ être fabriqué en Europe (Allemagne) et d’ embarquer une connectique elle aussi complète. En matière d’ encombrement les 2 tiennent sur un Mac Mini aisément. Au final c’ est le son clair (pas vraiment le point fort du Greta) et la sortie émulée qui ont fait pencher la balance du choix vers le Eins en plus de l’ accessibilité aux lampes (avec le stock que je possède autant que cet ampli serve aussi de banc de test).
Au déballage du carton (l’ ampli est trés, trés bien protégé au point de ne pas pouvoir bouger d’ un millimètre lors du transport et protégé des surpoids sur l’ emballage par des cornières en carton rigide à l’ intérieur), l’ ampli respire la qualité par son aspect et son design extérieur. Moins «tape à l’ oeil», plus «austère» que le Greta, il lui préfère l’ efficacité.
Place aux photos avec, pour commencer, la face avant :
De gauche à droite : l’ entrée guitare, le controle de Volume, le switch de Boost, le controle de tonalité, la led de mise sous tension et l’ interrupteur de mise sous tension.
La face arrière :
De gauche à droite : L’ entrée secteur, le sélecteur de tension (115-230 volts) bien pensé, la sortie émulée (que l’ on peut utiliser sans que l’ ampli ne soit relié à un cabinet), la sortie Hi Z, une sortie pour relier l’ ampli à un cabinet 8 ohms et une sortie pour relier l’ ampli à un cabinet 16 ohms (que l’ on ne peut pas utiliser simultanément).
Vue de coté :
On peut voir les 2 vis (de chaque coté) de maintien du capot supérieur permettant d’ oter celui-ci. Bien plus pratique que les 18 vis qui équipent le Greta et qui ne facilite pas l’ accés aux lampes du Greta. Petit bémol cependant, ces vis sont à l’ origine des vis 6 pans et aucune clé n’ est fournie. De plus l’ alliage des vis n’ est pas de trés bonne qualité et ses dernières sont bien (trop) serrées. Il a fallu que je scie la tête de l’ une d’ entre elles pour pouvoir l’ enlever. Autant écrire que le “néophyte” n’ aura pas un accés aisé aux lampes et c’ est bien dommage. Un point à revoir et améliorer chez palmer. Sur la photo on peut voir que j’ ai remplacé les vis d’ origine par des vis de maintien de plaque latérale de boitier informatique autrement plus accessibles et maniable et qui font parfaitement l’ affaire.
Vue de face capot enlevé :
On peut voir (entre autres) de gauche à droite : le (minuscule mais non moins adapté à la puissance) transfo de sortie, la lampe de préamplification (une commune 12AX7 JJ), la lampe d’ amplification (12AU7 EH) qui est une double triode utilisée en Push-Pull et le transfo d’ entrée (lui aussi minuscule). A noter que l’ on ne peut pas désolidariser complètement le capot de la partie électronique car le fil de masse pour la partie électronique(suffisamment long cependant) est serti sur le capot.
Les lampes citées ci dessus vues de plus prêt :
Vue de dessus de la partie électronique complète :
En plus des éléments déjà cités, on peut découvrir la boite de direct reliée au jack de la sortie émulée qui n’ est autre qu’ une partie de la PDI-09 (proposé seule à la vente) bloquée (semble t’ il) en position Normale). Le soin d’ ensemble et les composants choisis est d’ un très bon niveau et l’ étiquette de controle de qualité se trouve à l’ intérieur du chassis. Ca respire la qualité générale de fabrication.
Le transfo de sortie vu de prêt (et l’ étiquette QC) :
Le transfo d’ alimentation et son porte (protège) fusible bien pensé (là aussi un signe de qualité) :
Enfin, pour finir, une vue détaillée d’ une partie des petits composants électroniques et du PCB :
Pour la partie son, cet ampli est clairement orienté « old school » du clair à l' overdrivé et moyennant une vieille disto je pense que l' on arrivera jusqu' au Hard Rock lui aussi old school. Le volume tout comme la tonalité sont très bien étalonné à mon goût. Question puissance, on est sur du 1 watt. Une puissance parfaitement adaptée à une utilisation en appartement. Le volume sonore n' est pas énorme (essayé rapidement sur un cab 2*10 pouces Eminence legend 102 à « faible » rendement), moins que celui d' un Micro cube (pourtant donné pour 2 Watts et qui semble 4 fois plus fort malgré lui aussi un HP petit et à très faible rendement. Si l' on veut profiter de plus de projection avec le Eins il faudra se tourner vers un cab équipé d' un Hp à fort rendement. A confirmer mais il me semble idéal aussi pour « driver » un pedal board ou réchauffer le son d' un préamp/multi numérique.
La sortie émulée lui ouvre d' autres champs d' action, le branchement sur une sono ainsi que l' enregistrement sur ordinateur. Pour le son en sortie de la sortie émulée je vous laisse vous faire une idée avec les samples ci-dessous enregistrés rapidement avant de le remettre dans sa boite et l' ouvrir lundi pour mes 50 ans (comme le temps passe vite ). Ne vous attardez donc pas sur la qualité du jeu ni sur les imperfections d' un amateur.
Les samples ont été enregistrés (sous Audacity sans artifices) avec une Strat EGS (copie de Strat 62) en position milieu (Micro Milieu Custom 69 Fender) branchée sur l' ampli lui même relié à un PC portable via la sortie émulée. L’ environnement Wi-fi est audible (et oui les lampes sont des formidables capteurs d' ondes) sur le blanc de début. Difficile donc dans un tel environnement de faire des enregistrements Studio. Par contre ce coté « roots » fera le bonheur des amateurs old school (comme moi) en petit comité ou dans un club qui ne sont pas effrayés par les bruits « parasites ».
3 passages sur chaque sample : Volume contant (12 heures), Tonalité à 9 heures puis 12 heures puis 3 heures.
Lampes d' origine
Lampes Nos Mazda
Lampes Nos Siemens
Lampes Nos Philips
J' ai une préférence pour le tandem Philips. Pour profiter des subtilités sonores (déjà un peu gommés par la compression mp3 320 kbps) de chacunes des paires il convient d' utiliser un bon casque ou une bonne paire de haut parleur.
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