Dragoda a écrit :
Je ne suis habituellement pas fan de ce genre... mais là je trouve que c'est super classe.
Merci bien !
milkyway77 a écrit :
Volà:
Comment te dire... Ça ne va pas être possible !
heavy4ever a écrit :
ca rend bien sur ta green swirl, j'imagine qu'on doit approcher les 100€ voir plus / humbucker ?
Ils sont polyvalent ?
Je n’ai plus le montant exact en tête mais avec les frais de port, oui, c’était dans cette gamme de prix.
Dans la mesure où ces micros ne rentrent pas dans les catégories usuelles (« metal », « vintage »…) et ont un niveau de sortie que pour l’instant j’estime aux environs de celui d’un SH4, on peut dire qu’ils sont polyvalents.
Cependant, il ne faut pas négliger le fait que ce sont les SEULS micros du marché à utiliser une technologie différente de celle de tous les autres (si on excepte une tentative à captation optique, qui si jamais elle a été commercialisée, ne le fut qu’en quantité extrêmement limitée), et qu’en conséquence ils sonnent quelque peu différemment.
D’après mes premières impressions, c’est en clean que la différence est la plus marquée, le son a une texture, une matière assez inédite, d’une propreté, précision et transparence extrêmes (en jouant un accord, on n’obtient pas une masse sonore, on entend très distinctement chaque corde), avec une restitution du spectre bien plus ample qu’avec une micro classique. On est clairement dans un domaine très hifi, le premier qualificatif qui vient à l’esprit est « moderne », on peut s’autoriser à penser que les amateurs de clean vintage risquent de ne pas s’y retrouver.
En drive, on retrouve ces caractéristiques, cette propreté extrême même avec beaucoup de gain, mais la différence la plus flagrante vient de la restitution des aigus, qui même s’ils vont bien plus haut qu’avec des micros classiques, sont ici totalement dénués de toute agressivité : même en position chevalet et tonalité à fond, le son est clair et ouvert, lisse et fluide sans aucune tendance harsh et ce jusqu’à la 24eme case (nota : test effectué avec un rack composé d’un preamp Engl 530, un PA H&K en EL84 et des cabs en Eminence Legend Custom, qui est lui-même pensé pour restituer de beaux aigus). Un détail, la tonalité (capa de .27nf) semble agir sur une plage bien plus importante que d’habitude, mais en conservant un coté très ouvert, sans rendre le son plus « moelleux », ce qui peut surprendre un peu au début.
Un autre point important : en raison de la propreté et de la précision des Alumitone (même en laissant sonner des arpèges avec des cordes à vides avec beaucoup de gain, chaque note reste parfaitement distincte), et de leur sensibilité au jeu (je n’avais jamais entendu aussi distinctement les nuances en variant l’angle d’attaque du médiator), il vaut mieux être sûr de son interprétation, ils ne laisseront rien passer et sanctionneront immédiatement un jeu approximatif.
Que ce soit en clean ou en drive, la combinaison de la propreté et de l’ampleur des Alumitone peut aussi donner l’impression d’un son presque « pre-produit », pour donner un point de comparaison je retrouve un peu certains aspects de la combinaison entre un micro très droit (EMG H4 de ma Warrior, par exemple) et mon Aphex Aural Xciter, le gain de clarté et de largeur du son est comparable. La différence, c’est que la où l’Aphex recrée des composantes du son absentes en sortie du H4, les Alumitone se « contentent » de ne pas les faire disparaitre du spectre.
Pour en finir avec ces premières impressions à chaud, le point le plus déstabilisant avec les Alumitone est, paradoxalement, la fidélité de leur restitution : c’est au final l’absence des « défauts » des micros classiques qui marque le plus, on est surpris par cette réactivité et cette transparence qui n’existent pas ailleurs. Les caractères de ma guitare et de mon rack et de mon rack ne sont pas modifiés, c’est en quelque sorte les détails du grain qui semblent plus évidents, comme débarrassés d’un « voile » (certains penseront « caractère ») inhérent aux autres micros.