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lemg le 01 Juil 2007, 13:56
ATTENTION SPOILER. CEUX QUI NE VEULENT RIEN SAVOIR NE DOIVENT PAS LIRE CE MESSAGE.
Laissons-leur le temps de s'éloigner et allons-y.
Gros concert à tous les niveaux, que je résumerais par : la vache !
Collins assure parfaitement (Mama, miam, encore plus menaçant qu'à l'ordinaire), Banks est toujours aussi souriant mais compense en étant également toujours très bon. Seul Rutherford paraîssait par moments un peu moins en forme que les autres. Parce que les gars Thompson et Stuermer, oulà, c'est du lourd. Le solo de Firth of Fifth, il l'a passé finger in the nose, avec sa touche personnelle plus technique qui peut déplaire, mais aucune crainte à avoir, il peut quand nécessité fait loi se rendre plus atmosphérique, comme sur cet ultime morceau. Un truc à base de Carpet et de Crawlers.
De toute façon, le concert s'annonçait bien, dès l'intro, 5 minutes d'instrumental, ça donne une idée de la suite, dosage parfait des tubes et de vieilleries, voire raretés. Ripples, ça vous dit ?
Et puis il y a ce medley, couillu de chez couillu, pas loin de 20 minutes, qui n'a qu'un seul problème, sa suite directe : Hold on my heart, histoire de reposer tout le monde. Le moment le moins intéressant du spectacle, où même Invisible Touch est agréable, surtout quand on rajoute un peu (façon de parler) de pyrotechnie à la fin.
Surprise pour moi : je n'imaginais pas Domino aussi puissant sur scène. Ca justifie le fait de jouer ce morceau qui n'est pas mon préféré.
Pour ce qui est du décor et de la mise en scène, et bien c'est très bien réalisé, on voit que ça a été pensé (je crois bien que c'est le scénographe de la tournée Division Bell de Pink Floyd qui s'y est collé et ça se sent) et ça permet d'avoir un magnifique spectacle même en plein jour.
A présent, une setlist un peu détaillée.
INTRO
A ce qu'il paraît, un extrait de la bande originale d'American Beauty.
BEHIND THE LINES/DUKE'S END/TURN IT ON AGAIN
Soient les deux premières minutes de BTL + l'intégralité de DE et TIOA joué serré, sans participation du public sur le final.
NO SON OF MINE
Rien de spécial à dire, bien interprété, ça passe mais je n'ai jamais été un grand amateur de ce morceau
LAND OF CONFUSION
Ca avoine, c'est le genre de morceau taillé pour la scène.
IN THE CAGE/THE CINEMA SHOW/DUKE'S TRAVEL/AFTERGLOW
Un des très grands moments. Ainsi strucuré ce morceau forme un long morceau à mon sens beaucoup plus homogène que celui de la tournée pour We can't dance. De ce que je connais, je dirais qu'il se rapproche plus du genre de medleys qu'ils proposaient dans la période fin 70/début 80.
Ce medley 2007 s'articule ainsi : quasi intégralité d'ITC (intro bien oppressante comme il faut, cavalcade de rigueur et break surpuissant ) + passage instrumental de TCS + une bonne moitié de DT menant sur l'intégralité ou presque d'Afterglow (j'ai hésité à écrire A ) qui clôt de belle manière très aérienne ce morceau de bravoure.
HOLD ON MY HEART
Rien de plus à dire que ce qui a été évoqué plus haut.
HOME BY THE SEA/SECOND HOME BY THE SEA
Introduit par un discours de Collins sur les fantômes dans les maisons. Excellente interprétation, la seconde partie (instrumentale) ramonait sec au niveau de la rythmique.
FOLLOW YOU FOLLOW ME
Collins chante en assurant la partie de batterie, Chester Thompson s'occupant des percussions. Pas leur meilleur morceau mais j'ai toujours un petit faible pour ce dernier, en particulier l'intro guitare de Rutherford.
FIRTH OF FIFTH/I KNOW WHAT I LIKE
Autretrès grand moment. S'articule comme suit : Collins qui n'a pas quité la batterie mais s'est débarassé de son micro casque entame un rythme de batterie que je n'ai pas de suite reconnu mais qui sert de base au "solo" de synthé, celui qui amène sur ce fameux très long solo de guitare. Là aussi voire plus haut. La dernière note du solo amène IKWIL, jouée en intégralitée, et sérieusement rallongée pour caser la fameuse séquence du tambourin où Collins joue avec le public. Sur l'écran, derrière, plein d'images des débuts du groupe. On voit passer Gabriel et Hackett. Capillairement parlant, cette séquence n'est pas à l'avantage de Collins.
MAMA
Là, ils ne posent pas. Mama est une enclume au bon sens du terme. Ca pilonne. Bref un très grand moment pour moi qui adore ce morceau, mais je ne sais pas pour les autres.
RIPPLES
La surprise du chef, introduite par Collins comme l'inverse du morceau précédent, pesant et sombre, celui-ci parle papillons... A noter que la partie instrumentale a été raccourcie. Magnifique quand même.
THROWING IT ALL AWAY
Et tout le monde chante puisque ce morceau ne sert en gros qu'à ça. Chacun aura pu tenter de s'apercevoir sur l'écran. Donc un bon moment du concert, mais pas nécessairement sur le plan musical même si personnellement j'aime bien cette petite ligne de guitare qui sous-tend la chanson.
DOMINO
Introduite par la classique explication du Domino Principle, seul moment de la soirée où Collins ne s'exprimera pas en français. Ca permet au public (venu en nombre) de s'amuser et autres de poser un peu car comme déjà dit, la seconde partie du morceau arrache, on va le dire comme-ça.
DRUM DUET
Au début, c'est surtout un CHAIR DUET, ce qui a l'avantage d'intéresser un peu plus le public à ce genre de prestation qui en général ne fait que retomber la pression. Là encore, on sent le spectacle mûrement réfléchi en fonction des endroits visités. Ne serait-ce que pour ça, félicitations. Au fond, ce duo de batterie n'est pas le moment le plus inintéressant du concert.
LOS ENDOS
Et encore un moment magique. Interprétation impeccable, que dire de plus que l'énoncé du titre n'ait déjà apporté ?
TONIGT TONIGHT TONIGHT/INVISIBLE TOUCH
Le même enchaînement que la précédente tournée avec Collins, soit TTT amputée de sa partie instrumentale (sans doute dommage) et un IT plus intéressant à vivre in situ qu'à écouter chez soi sur sa platine. C'est ce genre de moment qui vous fait saisir l'importance d'y être, si besoin en était il va s'en dire. En tout cas, tout ça se termine par un déballage pyrotechnique et les cinq gugusses quittent la scène. Pour peu de temps, ce qui est bien aimable à eux. D'ailleurs, le concert sera mené pied au plancher de bout en bout.
I CAN'T DANCE
Une nouvelle fois, c'est beaucoup mieux à voir/entendre/vivre. Presation attendue avec la hum, chorégraphie et les grimaces de Collins.
CARPET CRAWLERS
Double surprise : sa présence dans la setlist et surtout sa position finale. On s'attendrait à un déchaînement et bien non, nous partirons en douceur (relative) et dans l'ambiance. L'orchestration se développe à mesure que le morceau avance et se répand dans les travées. Et c'est fini, 2h30 après les premières notes.
Très grand concert que j'attendais particulièrement car c'était mon premier de Genesis, bien qu'écoutant le groupe depuis pas mal d'années.
lemgement lemg