stinkkfoot a écrit :
Mais dis moi Icco, pourquoi ne ferais-tu pas une discographie commentée ? Ca serait une bonne idée, non ?
Ok d' ac!!
FREAK OUT (1966)
"No commercial potential" cette citation de "a very important man at colombia records" marquera la production de Zappa jusqu'a la fin de sa carriere.
Heureusement, il y'a Tom Wilson, producteur éveillé (qui produira aussi les 2 premiers albums du Velvet Underground) qui décroche un contrat chez Verve pour les Mothers (obligés de rajouter "Of Invention" a cause du "MotherFuckers" sous-entendu).
Ils passent quelques mois en studio, de novembre 65 a janvier 66 et en ressortent avec un double album (premier du genre avec le Blonde On Blonde de Dylan).
Les premiers morceaux semblent satisfaire la maison de disque mais le 3e du disque, Who Are The Brain Police?, provoque des sueurs froides. Le disque sera donc proposé a un tarif "économique" mais, malgrés l'absence totale de promotion, Freak Out! rencontre quand même un certain succés.
Sur cet album, Zappa dévoile déjà un large éventail de ses talents, nous proposant quelques ballades (How Could I Be Such A Fool), du blues (Trouble Every Day) ou des choses bien plus étonnantes comme Help, I'm A Rock ou The Return Of The Son Of Monster Magnet, louchant serieusement du cotés de Varese.
Selon Paul McCartney, il n'y aurait jamais eu de "Sergent Pepper's lonely hearts club band" si les Mothers n'avaient pas enregistré cet album. Premier double album 'concept' de l'histoire du rock, "Freak Out" pose déjà les bases de ce que Zappa développera tout au long de sa carrière : humour non-sensique, virtuosité de la composition, positionnement politique et joyeux bordel. D'inspiration rock, rhythm'n' blues, cet album surprend par l'utilisation d'instruments peu conventionnels dans l'univers du rock (kazoo, xylophone, orchestre de percussions et 22 musiciens semi-philarmonique). Le joyeux bordel intervient sur des morceaux tels que "Help I'm a rock" ou encore le ballet psychedelico-cromagnonesque "Return of the son of monster magnet" (Zappa adore et milite en faveur des séries B de SF des années 50), deux compos insondables (à l'origine sur le 2ème vinyle) et qui tranchent par rapport au format plus classique (enfin... presque) des morceaux du premier vinyle. Entre le pastiche "Wowie Zowie" ("I don't even care if you shave your legs") et le sarcasme paranoïaque de "Who are the brain police", "Trouble every day" se pose en jugement politique sur des émeutes raciales dans un ghetto de Los Angeles. L'univers Zappaesque est né. Tout est déjà là.
Au courant du mois d'août '65 éclatent les émeutes raciales de Watts, Zappa écrit alors "Trouble Every Day" sur le vif.
Le soir, les Mothers jouent avec le guitariste Henry Vestine au Whisky-A-Go-Go. Tom Wilson ancien producteur de Dylan et récemment nommé chez MGM/VERVE, les y remarque et décide de les faire signer pour l'enregistrement d'un premier Lp. Premier double-album "concept" de l'histoire du rock, Freaks Out est un manifeste contre "l'Amerike" des sixties, ses matracages radiophoniques, sa violence et sa niaiserie ambiante (!). Enregistré entre novembre '65 et janvier '66, Verve le commercialise après six mois d'hésitations, effrayée par la provocation des textes.
En Europe, l'album sera commercialisé sous la forme d'un simple album.
Cette album est tres etrange , je n' avait jamais rien ecouter de semblable comme rock (help im a rock ) .. J' attaquais le delire mothers alors que j' etais plutot folk 'n pop .. Gasp suzy creemcheese , tu as hanté mes nuits , rendu fous des matelots ^^,
Ovniesque en somme , certe! mais voila le premier zappa c ' e'st le premier !! la base est posé .. hé hé hé allons voir la suite .