La Stratocaster...on y revient finalement...

je vais essayer de le trouver

C'est ça la chanson d'Une Nuit En Enfer (from Dusk Till Dawn en VO) dont on parle :

J'ai écouté cette chanson pendant des années en roulant la nuit; je l'adore, l'ambiance à couper au couteau....
FIP la passait tout le temps à une époque.
Elle me fait penser à Chris Isaak que j'adore également, surtout le premier album avec "Wicked games" et "Blue hotel" & surtout "Dancing"; du surf /rockab / garage.
Une pensée pour John Wilsey, le génie de la stratocaster avec reverb surf, que Chris Isaak a viré comme un malpropre parce que les gens commencaient à se demander d'où venait ce son dément ultra reverbéré.
Aprés les disques de Chris avaient plus le même son.
Elle n'est pas trés dur à reprendre, les accords sont simples.
En revanche, le solo est plus retord, à défaut d'être technique, tout est dans le gros son qui déboite.

[/quote]
pas sur que cela est pris un coup de vieux il colle tellement bien a l'époque qu'il décrit par l'histoire et la forme
un an après la sortie du film les écoles de photos commençaient a refuser du monde

Oui, tu es sans doute dans le vrai, j'ai revu deux films d'Antonioni récemment qui m'ont particulièrement ennuyé, ceci explique cela, faudrait que je le remate à l'occasion. La scène de The Yardbirds est terrible, Beck y est terrible avec sa mine de bad boy.

J'ai revu "blow up" il n'y a pas longtemps,c'est une plongée dans les années 60...
C'est vieillot & vintage, il y a une part d' archéologie sociologique à se taper quand on le regarde, les personnages semblent dé-réaliser; dialogues improbables et drôle d'atitude, décor aux couleurs verdâtres...
Bref, le Cinéma Italien a fait ifiniment mieux si je peux me permettre, y compris dans les année 50.
Jane Birkin est trés belle, l'acteur anglais n'a aucun charisme... l'intrigue est géniale mais le rythme est mou-mou.
tout une époque.

Tu m'étonnes, des 50ties et 60ties, tu as un paquet de chef-d'oeuvres made in italia !

j'avais 17 ans quand il a eu la palme, c'est le sentiment que j'en garde cette impression de ne plus coller a l'époque, de ne pas en faire parti.
Nos fringues, notre musique n'étaient pas vraiment apprécié par le reste de la société rien que pour les cheveux on risquait un renvoi du lycée

Merci pour l'info !
Qu'est devenu alors John Wilsey ?
Je vais aller voir sur le net...

EDIT: Il semble que le nom exact est: James (Calvin) Wilsey

C'est un film culte (Blow Up) pour moi, que j'ai vu ado et qui m'avait marqué. Tu as bien dépeint le contexte rhum je suis d'accord avec toi, notamment pour Jane B

Je vais ré écouter une nuit en enfer, mais j'ai du mal à regarder la vidéo en raison du serpent lol (je suis un peu phobique de ces bestioles)
Moi aussi je suis fan de Chris Isaak

Après écoute, il y a bien un tremolo présent sur la guitare rythmique saturée qu'on entend en fond. Couplé à une wah wah on dirait.

On ne peut pas vraiment comparer Blow Up et Antonioni au cinéma italien de la même époque (néoréalisme et grands auteurs des 60's). Il est totalement a part, il a un inventé un style, très cérébral, contemplatif et littéraire dans l'écriture, qui tourne toujours autour des mêmes thèmes liés a sa perception de la modernité (vide, incommunicabilité, solitude etc...). Blow Up avec sont tempo très lent, sa narration déconstruite, son climat pesant et toutes les questions soulevées sans réponses, je comprends que ça puisse emmerder. Mais on peut aussi se laisser entraîner comme dans une spirale par la beauté plastique des plans, l'atmosphère étrange, les glissements sur la perception du réel etc... (ça n'est pas pour rien que ce film est cité par David Lynch comme une de ses grosses influences.) Et je ne pense pas non plus qu'il y a un désir de faire de la sociologie ou de restituer une époque. Antonioni s'intéressait aux avant-gardes et à la culture pop des 60's car sa symbolisait ce vide qu'il associait à la modernité, d'ailleurs il n'a pris les Yardbirds que par défaut dans le film, au départ il voulait le Velvet Underground (plus rien a voir avec l'ambiance british) mais ça ne s'est pas fait pour des histoires de fric et de contrats.

Pour revenir au tremolo, Marc Ribot l'utilise aussi beaucoup, sur pas mal de morceaux avec Tom Waits (période "Rain Dogs", "Swordfish Trombone") mais aussi en solo.

Blow up :
à propos d' Antonioni : oui, je me relis, je suis un peu dur avec ce grand maitre...merci d'avoir un peu rétablis la vérité.

…tremolo

Chez les Stones, il est plus présent sur "Mona" le tremolo