Michihiro Matsuda , oui, c’est un tres très bon, lui aussi.
Un élève du grand Ervin Somogy dont il reprend parfois, par exemple, la forme particulière des chevalets d’acoustiques.
Pour sa production "courante", c’est à dire plus proches de nos habitudes, on est assez largement au-dessus des $10000, certaines tangentent les $20000, voire les dépassent.
Et aucune commande prise qui n’ait un horizon d’espérance et de livraison avant trois ans bien bien révolus.
Quant à la partie de son travail la plus originale et singulière, celle qu’il appelle les guitares «conceptuelles», le syndrome
«one-shot», des designs dont l’imagination pourrait être logée quelque part entre Juan Gris et Georges Braque, je n’ai même pas de point de référence ; mais c’est évidemment celle que je préfère, comme toi.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.