Havidson a écrit :
Oui, il y a aussi en plus de l'essence de la table l'épaisseur de la table, le barrage, le vernis, les assemblages, les éclisses, le dos, le manche, la jonction caisse-manche, la touche, le chevalet, les sillet, les chevilles, les cordes, le vernis, l'épaisseur du vernis... et puis aussi le guitariste, sa connaissance des réactions de l'instrument qui va faire qu'il saura faire sonner sa guitare.
Et je passe sous silence l'histoire de l'instrument ! Si vous prenez une Martin D28 ou une Gibson J-45 neuves, elles ne seront certes supérieures à d'autres guitares mais pas transcendantes. Ce n'est qu'à force d'être jouées (j'ai dit "jouées" et non pas caressées avec timidité) qu'elles commenceront à être intéressantes.
Je crois que tu entres là des deux pieds dans tous les pièges tendus par le marketting. Le volume et la forme de la caisse de résonance ont bien plus d'importance que les éclisses et le dos. L'essence de la table, son épaisseur et la façon dont elle est barrée sont eux aussi primordiaux.
La façon dont est réalisée la jonction corps-manche va jouer sur le sustain et le release plus que sur le timbre.
Quand au vernis, l'idéal serait de n'en mettre aucun, mais alors on fabrique une guitare jetable. On peut faire un vernis polyuréthane sans qu'il soit de l'épaisseur d'une vitrine de banque, et sans qu'il ne bride une guitare.
Et je suis encore dubitatif quand au prétendu phénomène d'ouverture. Je crois surtout que l'instrumentiste s'habitue à faire sonner son instrument.
Enfin c'est pas le débat, à la base on cherchait un son "roots". La Stelle, c'est roots, c'est certain. J'ai une Godin 5th avenue, c'est également un son roots. Enfin pour moi.
- Maman, quand je serai grand, je serai guitariste!
- On peut pas faire les deux, mon fils!
Fan de Petty Booka