Comme teddy m'en a donné l'idée parlant un peu de rockabilly comme il ce doit .
En faisant une recherche vite fait , j'ai trouvé un article très interresant sur le rockabilly :
UN ROCK RESTE TRES PROCHE DE SES RACINES COUNTRY.
Durant les années 50, le terme « rockabilly » fut parfois employé pour définir une forme de rock resté très proche des racines country. Cette étiquette est demeurée peu usitée dans les années 60, le mot rock'n'roll suffisant amplement. Puis le terme rock'n'roll, et a fortiori sa simplification, rock, fut adopté pour désigner un peu toutes les musiques populaires ayant une dette, fût-elle ténue, envers la musique de Presley et compagnie. Il devint alors difficile de faire allusion à la musique des pionniers, sinon en ajoutant des qualificatifs comme « véritable », « authentique » ou
« originel ». Toutefois, on vit apparaître au début des années 70 un mouvement revivaliste qui vit éclore en Grande-Bretagne les groupes Crazy Cavan & The Rhythm Rockers, Shakin' Stevens & The Sunsets et autres Wild Angels tandis que George Lucas, futur auteur de la saga Star Wars, sortait aux Etats-Unis son premier film voué au rock'n'roll (American Graffiti) et que l'on voyait se multiplier dans les bacs des disquaires des compilations vouées au genre.
L'expression « rockabilly » s'est alors imposée. La musique des Stray Cats est également définie comme rockabilly ou, pour plus de clarté, de neo-rockabilly (leurs tubes "Rock This Town" et "Runaway Boys" datent de 1980, soit plus de vingt ans après ceux qui les ont inspirés, Cochran et Presley en tête)...
A Memphis, Tennessee, Sam Phillips (né en 1923) créa Sun, compagnie qui doit son immortalité au rockabilly. C'est en effet dans le petit studio du 706 Union, dont Sam était à la fois le propriétaire et pendant longtemps le technicien, que furent réalisés les disques les plus éclatants du genre. Elvis Presley insufflant une vigueur jusqu'alors inconnue à des thèmes country glanés chez Bill Monroe ; Carl Perkins débarquant de son champ de coton ; Jerry Lee Lewis, fou et génial, qui jongle et danse avec son piano comme les autres avec leur guitare ; l'angélique Roy Orbison, physique improbable et talent immense ; Johnny Cash, demeuré plus proche de la country, mais arborant fièrement la même attitude rebelle que ses camarades de catalogue.
Instinctif et génial, magnétique, Elvis, sur ses premières faces, représente un épitomé du rockabilly. Son premier simple couple un air country, "Blue Moon of Kentucky" de Bill Monroe, à "That's All Right", un emprunt au bluesman Arthur Big Boy Crudup. Pas de batteur... Le futur King n'est ici soutenu, outre sa propre guitare rythmique, que par Scotty Moore (soliste) et Bill Black (contrebasse). Presley définit les canons du genre. Mais son histoire, et tout ce qui en découle, soit cinquante ans de rock et de pop, vous est racontée dans l'introduction générale...
Jean-William Thoury (lien [url]:http://www.universalmusic.fr/servlet/FrontKindServlet?action=anthology&id=75&kind=7[url] )
KING OF WHA WHA !!!!!