Pas lu l'interview, mais ce que tu cites n'a rien de choquant :
bbbobb a écrit :
"Ensuite, je pense avoir les capacités et le talent pour réaliser
un certain type de musique qu’
un certain type de gens apprécient."
Il ne fait que décrire sa situation, sans rien ajouter : il a un public, et ce public est assez spécifique !
bbbobb a écrit :
"Tout a commencé avec un show qu’on m’a proposé pour un festival en Hollande. On m’a proposé tellement d’argent que j’ai pu mettre sur pied un groupe royal. Du coup, tout le monde a cru que j’avais un nouveau groupe et on m’a booké ailleurs (rires). J’ai dû mettre un stop à toutes les demandes et faire seulement un mois de concerts en Europe et un mois aux Etats-Unis."
Qu'on lui propose un show, quoi d'étonnant ? Et il a plutôt l'air de s'étonner qu'on lui ait "proposé tellement d'argent"... "Un groupe royal", c'est un compliment pour les membres de son groupe.
bbbobb a écrit :
"Je dis cela avec respect pour les artistes que je peux voir ; c’est juste qu’
il n’y a personne qui fasse de la musique à ma façon…"
C'est la vérité - et ça n'engage à rien : chacun peut affirmer avoir son style propre... Après qu'on soit d'accord ou non, c'est une autre histoire - m'enfin le Steve, il est quand même reconnaissable entre mille
bbbobb a écrit :
Plus que c'est quelques morceaux sortis de leur contexte c'est tout l'interview qui donne cette impression d'égo surdimenssioné et très : je suis au dessus de vous tous, etc..
J'ai lu de nombreux interview de Vai et même si je suis conscient que les artistes on souvent un égo surdimenssioné, c'est la première fois que je ressens ça à ce point sur un interview de Vai...
Bof - je viens de parcourir le truc, et franchement, je ne ressens absolument pas ça.... Plutôt le contraire, en fait.
Faites-vous une opinion ici-même :
Citation:
Comment t’es venue l’idée initiale de mettre sur pieds un line-up aussi original que celui-ci ?
Steve Vai :
Quand je commence un nouveau projet, j’essaie toujours de repousser les limites de ce que je sais faire. Dans la sphère musicale au sein de laquelle je suis maintenant installé, comment puis-je encore innover ? Je conçois d’abord les grandes lignes de ce que je veux faire. Ensuite, je pense avoir les capacités et le talent pour réaliser un certain type de musique qu’un certain type de gens apprécient. Je fais donc de mon mieux pour leur plaire car
fondamentalement je suis un amuseur public. Je fais de la musique et monte sur scène pour la jouer dans l’unique but de procurer un peu de satisfaction aux gens qui viennent me voir. C’est avec cela en tête que
j’essaie d’accoucher d’un truc intéressant et musical sans toutefois être trop intellectuel et théorique. Je ne veux pas donner des maux de tête aux gens qui m’écoutent.
Je veux que le public soit impressionné par les prouesses et la maîtrise du groupe. En effet, le sentiment ressenti quand on voit quelqu’un qui joue parfaitement bien de son instrument est unique. J’ai donc voulu mélanger ça avec une dimension émotionnelle liée au live et au spectacle. On passe d’ambiances brutales à des moments plus modérés et contrastés constamment. J’ai vraiment adoré jouer sur cette tournée. D’ailleurs m’as-tu vu sur une date ?
Oui, à Paris, au Grand Rex…
Steve Vai : Le Grand Rex est une superbe salle. Elle est d’une taille idéale pour moi. Les Parisiens ont toujours été très fans de ma musique. C’est une de mes villes préférées et je suis toujours heureux d’aller m’y produire. Mes villes préférées sont sans aucun doute New York, Paris et… euh…
Minneapolis, l’endroit où Where The Wild Things Are a été enregistré (rires) !
Steve Vai : Tout à fait ! Il y a des choses agréables partout même si j’évite parfois quelques villes (rires). Toujours est-il qu’à Paris les guitaristes qui viennent me voir sont vraiment passionnés. On dirait presque un pays latin ! Je ne pense pas que fondamentalement un peuple apprécie plus ou moins la musique mais les pays ont une façon très démonstrative de s’exprimer.
Comment se fait-il que tu aies décidé de faire un live plutôt qu’un album studio avec ce nouveau line-up ?
Steve Vai : J’aurais aimé mais un album studio aurait pris des mois car j’aurais dû écrire de la musique, répéter avec le groupe et aller en studio pour ensuite partir en tournée. Au moment où j’ai décidé de faire ce projet, je venais de terminer Sound Theories. Cela m’avait pris deux ans ! C’était une sacrée tâche ! A peu près la même que si je m’étais mis en tête de faire un album studio. Du coup ça m’aurait pris encore deux ans avant de partir en tournée. Et je voulais vraiment faire des concerts. Tout a commencé avec un show qu’on m’a proposé pour un festival en Hollande. On m’a proposé tellement d’argent que j’ai pu mettre sur pied un groupe royal. Du coup, tout le monde a cru que j’avais un nouveau groupe et on m’a booké ailleurs (rires). J’ai dû mettre un stop à toutes les demandes et faire seulement un mois de concerts en Europe et un mois aux Etats-Unis.
En arrivant en Amérique, le groupe jouait super bien et aurait été prêt à enregistrer.
Sais-tu déjà ce que tu ferais différemment pour un album studio vis-à-vis de ce disque live ?
Steve Vai : Absolument. Mon prochain disque est complètement prêt dans mon esprit. Je n’ai pas encore écrit la musique mais j’ai déjà trouvé tout le concept et je peux vous dire que c’est vraiment quelque chose. Je n’ai pas envie d’en parler pour le moment car après les gens s’attendront à quelque chose de trop précis et du coup je pourrais les décevoir.
Pour Where The Wild Things Are tu voulais faire un DVD qui te plaise en tant que spectateur. Ces dernières années, quels ont été les artistes qui t’ont plu grâce à leur performance scénique ?
Steve Vai : Je suis un énorme fan de Tom Waits et j’ai vu son concert qui était très bon. Il y a des éléments de ce qu’il fait qui m’inspirent mais c’est difficile de savoir exactement tant nos styles sont différents. J’ai vu Prince également de nombreuses fois. La dernière fois, il y a deux ans je crois, c’était vraiment exceptionnel car son groupe était au top. Sa manière de créer une ambiance avec ses musiciens sur scène m’a inspiré. Mais sinon il n’y a pas grand monde qui soit dans mon style… Je dis cela avec respect pour les artistes que je peux voir ; c’est juste qu’il n’y a personne qui fasse de la musique à ma façon…
Y a-t-il des producteurs avec qui tu aimerais bosser ?
Steve Vai : Il y a pas mal de producteurs vers lesquels je suis allé par le passé mais aucun n’a voulu bosser avec moi ! J’ai donc toujours été totalement indépendant. Du coup, j’y pense moins maintenant. Il n’y a donc sûrement personne qui me fasse rêver. Il faudrait en tout cas que je trouve quelqu’un avec qui le courant passe très bien. Je suis très protecteur en ce qui concerne ma musique et, bien que je sois très enclin à écouter et à intégrer les suggestions des gens dans ce que je fais en général, je n’aime pas trop qu’on m’impose une marche à suivre dans ma musique. Si je bosse avec un producteur, ma vision sera en fin de compte diluée par la sienne…
Est-ce que tu serais intéressé par un projet acoustique ? Des reprises ou de nouvelles compositions…
Steve Vai : Tout à fait ! J’aimerais beaucoup faire cela un jour. Tu sais, l’industrie musicale change et je ne pense pas que les albums entiers soient absolument nécessaires aujourd’hui. Avec Internet, il est possible de poster quelques titres uniquement. Il y avait une période de ma vie où je ne rêvais que de faire un album acoustique. Mais en fait le véritable challenge de ce projet était le temps en lui-même ! Je n’ai juste jamais pu lui consacrer l’attention qu’il méritait. Je devrais peut-être satisfaire cela en faisant quelques titres acoustiques par-ci par-là car il y a tellement d’autres trucs auxquels je dois m’atteler. J’aimerais autant faire des reprises que de nouvelles compositions. Le projet de reprises me fait penser à Piano Reductions. Pour le moment un seul volume est sorti mais c’est vraiment un beau projet. On y entend des chansons comme « Kill A Guy With A Ball » d’une nouvelle façon.
Il doit y avoir aussi des problèmes de traduction - quand on voit que le transcripteur parle d'un morceau intitulé "Kill A Guy With A Ball"