meringue a écrit :
Les hommages unanimes parlent d'eux même. Moi aussi j'ai versé ma larme lorsque j'ai vu le reportage "The life of Riley". Bordel, le mec respirait la classe et l'amour. Il incarnait le blues, il en était l'un des monuments fondateurs, l'un des plus gros chapitres.
Du coup, je me suis plongé dans son jeu de guitare, via youtube surtout. Et bien la aussi, j'apprends une grande leçon. Bien plus complexe et riche que la simplicité apparente qui transparaît. BB disait beaucoup en très peu de notes, savait aller à l'essentiel et il véhiculait énormément d'émotions. C'était réellement sa deuxième voix, un prolongement de celle-ci. La façon dont il parle de son jeu est clairvoyante, humble et riche d'enseignements sur l'approche du jeu de guitare. Un pied total. Merci BB.
Gibbons a je trouve cela en commun avec BB King d'être avare de note, mais de toujours mettre la note qui fera mouche.
Aucune note de ses chorus n'était là pour faire du remplissage. chaque note avait sa signification, et véhiculait une émotion