TimeBomb a écrit :
So 90's. Blue Lines et Mezzanine restent des albums emblématiques de l'époque.
(...)
Un de ses groupes auquel je reste néanmoins attaché puisqu'il m'évoque de nombreux souvenirs (...) mais que je n'écoute plus depuis quelques années.
Blue Lines et
Mezzanine, bien sûr.
Et, ce curieux oubli, l'immense
Protection. entre les deux, dont j'extrairai une ou deux, ou trois de mes pierres de Rosette,
Karmacoma,
Weather Storm, ou l'éponyme avec Tracey Thorn (et le pittoresque magnifique de Michel Gondry...pour une fois au moins).
Puis, ce souvenir ineffaçable, bien à l'abri des tempes, des pittbulls avec la grue et son scope qui s'élèvent, pour se poser enfin sur la grande ombre voilée de Shara Nelson et sa longue déambulation mélancolique sur les moving sidewalks de South LA.
« I know that I've been mad in love before
And how it could be with you
Really hurt me baby, really hurt me baby
How can have a day without a night»
Et puis
Safe from harm, ou
Teardrop...et puis...et puis...et.
Blue Lines,
Protection,
Mezzanine,
«I got stones, milestones in my passway
And my road seem clear as night...»
Or, je parodie à peine.
Oui, ces trois–là, on marche bien en leur compagnie.
Je les écoute toujours, sous la tutelle de Robert Johnson, ou celle de Baudelaire.
Par hygiène.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.