Les bobos

heu t'es gentil autant oui ok j'ecris tres vite et j'oublie pas mal de s(t'as du te sentir visé du coup forcement :lol pour autant j'ai pas besoin de tes remarques...j'écrirais en sms je veux bien mais là ca fait juste petit frustré qui veux etre désobligeant et se payer un modo donc t'es gentil mais évite ce genre d'attaque gratuite...quoi tu t'es senti visé parce que toi tu aimes bien ce genre de musique donc faut absolument que tu joues au gros mechant si on critique...bouh pa bo pa bo...vilain garcon bouh....vé l'dire à ma moman.

Dans ma vision du bobo Mélanie Pain et Villeneuve me semble approprié (même si j'aime bien ! )

Christophe maé?

A force de dire qu'il veut des sons organiques,il devrait partir en afrique ou dans les caraibes pour longtemps.

Mais alors vraiment longtemps......longtemps....

Les morceaux boboisants sont souvent ponctués à 100% de "moi je moi je moi je moi je moi je"... c'est assez insupportable.

A part un léger problême de é/è/ê/ait, j'adore, on dirait une chanson des inconnus.


En tant que bobo, j'écoute aussi des musiques du monde, j'aime pas trop tous ces instruments et ces gens bizarres, mais avec de l'encens indien a la fleur de tiaré, ça passe:

Non... mais... c'est celui du loft celui-là ?

Aaarghh !

Ah, non, pas d'accord, avec la sortie de The Kings of Limbs, la tendance a changé: faut détruire l'album pour passer pour un bobo (et faire genre moi j'critique Radiohead etc.).

T'as compris l'essentiel.

Ah non, mais je fais que rapporter moi, c'est ce que j'observe ces derniers jours: pour avoir l'air "tendance", faut dire que The Kings of Limbs est une sombre daube et que RH, maintenant c'est has-been.

C'est instructif...

La musique des bobos ?

L'intégralité de la scène indé/post punk/post new wave/post mes couilles/folk.



D'ailleurs, le concept même de scène indé est un pur concept bobo.

On est dans le système mais en fait non parce que nos idéos sont purs et notre morale est belle.

Où sont les sacs à vomi ?

Tout ça est très réducteur car c'est plutôt une question de topologie urbaine. A l'instar de la noblesse consanguine de l'ancien régime, le bobo existe, évolue et se détermine surtout en fonction de sa localisation géographique.

Les goûts de bobos qui habitent a peine a quelques centaines de mètres les uns des autres peuvent êtres très différents... a ce titre :

Les bobos de la rive gauche et de villes de province (toujours à la traine sur les tendances) écoutent encore : des duos acoustiques composés de barbus a cheveux mi-longs avec des chemises a carreaux et de blonde diaphane à la voix fluette et au regard bête, qui commettent une sorte de folk sans matières grasses.
Le bobo du centre de Paris écoutera plutôt de l'électro goudou dans le style de jennifer cardini.
Le bobo canal/bastille du 10éme et 11ème arrondissement : Ariel Pink ou Anna Calvi.
Alors que le bobo crevard du 18ème, 19ème et du 20ème arrondissement écoute des groupes berlinois branchés chiants comme Paris Suit Yourself, ou de l'arty pourrave comme Koudlam.
On peut même passer lse frontières, le Bobo de Schaerbeek lui privilégiera Triggerfinger

La pluralité subjective du bobo directement liée et adaptée a son environnement est fascinante.
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Tu veux dire que les gens ont enfin ouvert les yeux (enfin façon de parler pour Thom Yorke) sur la nature profonde de Radiohead ?

Vincent Delerme, c'est un peu le bobo ultime non ?